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    patr0cle patr0cle 31 août 2014 18:53

    @Eric Guéguen


    Et le problème actuel est bien celui du "comment". Objectivement, cela relève du domaine politique. Soral sait qu’il ferait un très mauvais politicien, car contrairement à ce qu’il dit, cela demande énormément de talent (dans la manipulation, certes). Seulement c’est bien par là qu’il faut se diriger non ? Après la théorie... la praxis ?
    xxx
    Avoir fait prendre conscience à une certaine quantité d’individus des problèmes est un premier pas. Ce qui signifie que ces individus savent désormais ce qu’ils ne veulent pas plutôt que ce qu’ils veulent réellement. Mais on peut au moins dire que sur ce terrain, Soral a redonné une conscience politique à des gens qui ne s’y intéressaient pas du tout auparavant. Seulement leur attente est désormais dans la résolution des problèmes (le "comment"). Et c’est ici que doit intervenir la politique.
    xxx
    Or, comment procéder ? Le champ politique actuel est bouché. Le système fait en sorte que l’accession au pouvoir ne puisse pas se faire sans soumission intégrale. C’est un cercle vicieux. Il faut trouver un moyen de faire de façon extra-politique ce que le politique devrait faire. C’est à dire faire du politique sans entrer en politique. Les travaux de Chouard sont applicables uniquement après accession au pouvoir, elles sont la dernière brique à poser.
    xxx
    Nous savons objectivement que la prise de pouvoir est impossible en ce qui "nous" (et nous, qui ?) concerne. Ou si elle doit se faire, elle passe par un "coup de force", ce qui est un processus non spontané mais organisé, et de plus violent, engageant à son encontre une grande force de résistance potentiellement indépassable.
    xxx
    Une des seules solutions rationnelle et réalisable réside dans la construction d’une multitude de lieux vivant en dehors du système, c’est à dire tentant de se désengager de lui et de s’auto-gérer sans son aval. C’est la seule qui me vient à l’esprit en tout cas. On ne peut pas s’opposer frontalement au système, il faut tenter de le contourner. Il existe de plus en plus de ces communautés tentant de vivre par leurs propres moyens de par le monde. Recouvrer sa liberté consiste aujourd’hui à ne plus dépendre du système. Ou le moins possible.
    Pour faire plus court : à vos pelles et bêches - cultivons nos jardins ?
    Qu’en pensez-vous ?



  • 1 vote
    patr0cle patr0cle 29 août 2014 17:46

    Je n’ai pas encore visionné la vidéo, mais je conseille fortement la lecture de Théorie du drone de Grégoire Chamayou. C’est sans doute le premier livre d’un philosophe français s’intéressant de (très) près aux drones et à l’idéologie qui en découle (stratégie de guerre, justification de celle-ci, impasses juridiques, etc.) 

    Livre à la fois très documenté et permettant une approche plus précise des enjeux et problèmes posés par l’utilisation des drones, notamment sur la redéfinition de ce qu’est un "conflit". Lorsqu’une armée ne s’expose plus à la violence (qu’elle inflige pourtant) peut-on réellement parler de "guerre" ?... Il faut bien deux forces armées en présence pour que la notion de guerre soit correcte.


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    patr0cle patr0cle 26 août 2014 18:01

    Oui, ne voyez rien de péjoratif lorsque j’emploie le terme "réactionnaire". D’ailleurs, au niveau sociétal, il reste un des (minces) barrages contre la montée de "l’homme nouveau" s’inscrivant dans la démarche mondialiste anglo-saxonne. Car comme déjà exprimé à maintes reprises sur ce site et par d’autres, derrière la lutte contre les déterminismes (genre, famille, sexualité, etc.) réside un autre déterminisme : celui du Marché. 

    xxx
    Mais cela, dans une perspective mondialiste libérale est cohérent : à partir du moment où le monde est un vaste marché libéral peuplé d’individus consommateurs, il va de soi que le déterminisme qui s’y rattache (comme avant la famille était le miroir de la Nation) est celui du Marché, car il répond à l’humanité qu’il gère. 
    xxx
    Le problème est que les mondialistes ne cherchent pas à répondre à cette humanité (qui reste majoritairement traditionnelle dans ses valeurs) mais bien à la CREER de toutes pièces...



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    patr0cle patr0cle 26 août 2014 13:53

    Merci je regarderai ça avec attention. Le problème de la "dissidence" est de s’enfermer dans un modèle réactionnaire archaïque et d’éructer à chaque fois qu’est prononcé le mot mondialiste. Je pense que vouloir revenir à "Papa le boulanger dans ma belle Nation du terroir et Maman la lessiveuse" comme l’imagine Alain Soral (je caricature, mais au final ne veut-il pas revenir à un mode capitaliste antérieur ?) est impossible. Ce pourrait être une bonne idée, mais temporaire, et probablement elle aboutirait elle aussi à la toute puissance de la finance internationale.

    En fait, leur problème et de se tourner vers le passé plutôt que l’avenir. Il faudrait plutôt se dire : voici les cartes que nous avons en main, qu’allons-nous jouer ?


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    patr0cle patr0cle 25 août 2014 23:01

    Je suis agréablement surpris par cette intervention de Michel Drac, que je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter. L’intérêt supérieur de ses analyses, comme l’a dit plus haut maQiavel, est qu’il articule différentes méthodologies pour expliquer le mouvement historique qu’est le mondialisme.

    xxx
    Un des points marquants - et je crois que Drac est le seul a prendre cette position parmi la "dissidence" - est qu’il est sensible au fait que le mondialisme peut aussi être un projet désirable. L’idée d’un "village-monde" n’est pas nouvelle (et ses modes de réalisation sont multiples) ; les avancées techniques telles qu’Internet montrent de façon de plus en plus nette qu’il est même réalisable... ce qui n’était pas le cas pour d’autres empires, et ce malgré leur volonté mondialiste.
    xxx
    Les deux questions fondamentales - mais elles se recoupent - sont donc : à quoi veut-on aboutir et qui doit diriger ce monde s’il s’unifie ? Ce qui revient à dire : quel sorte de mondialisme ? Les deux lignes semblent être : communauté de communauté (idéologie peut-être plus défendue par le pôle des BRICS (?)) ou superstructure contrôlant un monde libéral unifié et harmonisé (idéologie défendue par le pôle anglo-saxon)
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    Je voudrais simplement ajouter qu’il me semble de plus en plus clair que l’unification du monde est un processus engagé depuis longtemps et qu’il m’apparait comme étant de plus en plus irréversible. Mais il existe encore un choix, qui est celui du modèle mondialiste que nous voulons...
    Nous sommes sortis du modèle multipolaire pour de multiples facteurs qu’il faudrait étudier plus longuement à la loupe des différentes méthodologies (événementielle, structuraliste, etc.) mais l’une d’entre elle est la guerre. Faisons un saut simple dans le passé et rappelons-nous les guerres sempiternelles qui ont agité l’Europe. Ne prenez pas cela pour un argument en faveur de l’Union Européenne ("la guerre c’est pas bien vive l’Europe, etc.) mais simplement comme un des facteurs ayant amené les hommes peuplant l’Europe et ses élites à agir pour enrayer ce fléau. La guerre, évidemment existe toujours - mais elle est ailleurs. Ce qui, pour des élites fondant leur richesse sur la consommation des individus, est en un sens favorable... 

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