Oui. Sans compter que le choix de la valorisation de telle ou telle compétence reviendrait soit à une nomenclatura soit à une majorité d’électeurs, supposée universellement bonne. Or aujourd’hui cette majorité, si l’on se fit à ses choix, valoriserait beaucoup plus une agriculture agrochimique qu’une agriculture biologique. Au lieu de se heurter à la violence du capital, on se heurterait à la violence d’état.
Vous assenez un "d’où parles-tu ?", mais vous n’acceptez pas que Karim vous renvoie à votre christianisme.
Sa critique est très pertinente : vous employez des arguments digne d’un Michel Onfray à l’encontre du christianisme : La formalisation religieuse de l’Islam ne se ferait que deux siècles après son apparition. C’est exactement la même chose pour le christianisme, nous ne nous en défendons pas et ça ne nous empêche absolument pas de croire à la vérité de la révélation. Un rabbin pourrait également arguer que l’idée messianique était très présente chez les Esseniens et que Jésus n’est qu’un avatar de ces thèses. Si vous trouvez vos arguments pertinents, comment défendrez vous le christianisme contre ces attaques ?