A l’aide d’un idéateur expérimental, je m’amuse à trouver les motivations racialistes et ethnocentristes de ceux qui prétendent exprimer des opinions politiques, mais qui ont une sainte phobie de toute ingénierie sociale et de toute délibération réelle.
ça rejoint ce que tu dis ailleurs "état et grand patronat
main dans la main".
De quoi se nourrit le système est bien plus crucial que
comment il naît : de tout justement !
pour moi, il n’y a pas de responsabilité collective, mais
des responsabilités individuelles à mobiliser du collectif pour proposer des
hypothèses d’améliorabilité du monde.
En ce sens, je confirme mes 0%, en fait <0.1% serait peut-être
plus juste (une étude en Irak donnerait un chiffre plus précis), c’est le
pourcentage d’individu prêt à commettre un attentat, un assassinat politique,
ou à faire de la recherche de stratégies, lorsqu’il se
rend compte que le système est 100% verrouillé.
20% des dirigeant, c’est une estimation approximative du
nombre de dirigeant qui n’ayant pas trop de casseroles au cul, et ayant une vision politique,
pourraient être capable de tenter de vérifier des hypothèses d’améliorabilité
du monde, être capable de les expliquer et de les expérimenter. (peut-être 5% serait plus raisonnable ?)
Mais tu n’es peut-être pas d’accord pour dire qu’un système
peut être 100% verrouillé.
Si chaque français est responsable du fait qu’il ne peut pas
mobiliser de collectif capable d’emporter des élections importantes, et/ou responsable de ne pas avoir de stratégie révolutionnaire, autant rendre les cochons d’inde et les poissons rouges repsonsables du capitalo-parlementarisme.
5. Je viens de comprendre que pour "pas clair" tu ne parlais pas de la question de responsabilité, mais des chances que le tirage au sort ne change pas fondamentalement le manque de sagesse de la majorité de la population.
2. Pour moi, la responsabilité n’est pas partagée entre les acteurs, mais elle est celle du système, c’est en cela que l’on peut dire qu’il a son autonomie, elle serait partagée entre les acteurs qui composent le système si ce système n’était que la somme des acteurs.
3. évidemment ok.
4. ok, puisque je suis bourdieusien.
5. pas ok, voir 2. Du coup je crois que tes propos ne prêtaient pas à confusion, et je réitère mon conseil d’y repenser, au moins dans la formulation.
Admettons que Judith présente trop les choses sous l’angle responsables=élites, victimes=peuple, mais moi, je dirais responsabilité :
élite :20%
peuple:00%
système : 80%
6. position intéressante.
Je suis ok sur le fond, mais, n’oublie pas que la cause des causes doit être un levier et non un voeu pieu.
Il faut que ça puisse arriver, donc que ce soit jugé souhaitale, et que si ça arrive ça marche, et que si ça marche, ça se maintienne ...
Celle de Chouard me parait insuffisante, surtout quant à ses chances d’advenir .