Quel résumé historique ! J’y aurais ajouté les Arméniens et l’antique communauté juive, bien avant que la Papauté réside en Avignon. Beaucoup, se croyant savants, disent encore aujourd’hui systématiquement "en Avignon" : depuis que le pape en est parti, Avignon n’est plus un Etat, mais simplement une ville comme une autre. Je ne connais qu’une personne vivante née "en Avignon" : c’est la cousine germaine de Mathusalem ! S’appelle-t-elle Mimi ? Oui, je crois...
Tout raisonnement mathématique n’est jamais qu’une chaîne de maillons logiques, "sa solidité dépendant de la résistance du maillon le plus faible" (Conan Doyle, dans la bouche de Sherlock Holmes... entre autres). Encore faudrait-il avoir les moyens intellectuels et cognitifs de pouvoir le détecter... C’est bien plus facile avec les mots, même si leur suite organisée est longue : chacun dispose dans sa culture propre ou via le net des outils propres à en décoder chaque signe ou fait relaté. Le langage des nombres et leur exploitation mathématique sont tout autres, régis par des règles d’une complexité infinie, rendant suspecte toute tentative de vulgarisation à de non-initiés, flattés a priori sans en avoir les moyens intellectuels de "pouvoir vaguement comprendre" où veut en venir l’intervenant, qui par sophisme d’autorité compétente, impose au final un message que nul ne peut contester, n’étant nullement apte à en juger.
Matheux de formation bac+5, j’avoue mon incapacité à le suivre et m’interroge sur les motivations de l’auteur à vouloir ainsi "s’adresser à des cons" dans un but éducatif ou informatif : qu’il en fasse une thèse en faculté, et basta !