« j’
ignore les raisons du juge pour mettre en garde à vue Sarkozy »
Nicolas
Sarkozy a été convoqué au siège de la police judiciaire de
Nanterre dans un dossier de trafic d’influence présumé, puis placé
en garde à vue. Les enquêteurs peuvent pratiquer une audition libre
(pendant un maximum de 4 heures),au delà, la procédure d’ audition
sans GAV est nulle. L’ audition ayant duré 15 heures, la GAV était
la seule procédure à mettre en œuvre : N Sarkozy, avocat n’
ignore pas ce détail !
« Le New Deal, qui a relancé l’économie américaine,
fut accompagné d’une nouvelle donne fiscale.
Quand le président démocrate Roosevelt arrive au pouvoir, en
1932, le taux marginal de l’impôt sur les revenus les plus élevés
est de 25%. En trois étapes, il fera passer progressivement ce taux
à 91%.
En 1935, le" Revenue act" (familièrement appelé
"soak the rich tax") remet à plat les règles d’imposition
pour les hauts revenus. Les personnes gagnant plus de 200.000 dollars
(soit un million de dollars aujourd’hui) par an sont taxées plus
fortement, à hauteur de 63%. La loi fut révisée en 1936,
augmentant le taux à 79% puis atteindra 91% en 1941. Pendant près
de 50 ans, les Etats-Unis vivront avec un taux marginal d’imposition
sur les très hauts revenus proche de 80%. »
L’insolente bonne santé
économique de la Grande-Bretagne par Erwanet mardi 22 avril 2014
« Le Royaume-Uni :
l’homme malade de l’Europe
Mercredi 23 Avril l’OBR
(Office for Budget Responsibility) a publié un
« Commentary on the public sector finances ». Ce document
montre que le déficit budgétaire atteint encore 107,7 milliards de
livres, soit 131 milliards d’euros, sur le dernier exercice fiscal,
clos au 31 mars 2014. Avec un déficit de 6,7% du PIB calculé en
excluant trois postes de charges, au prétexte qu’ils sont
exceptionnels, le Royaume-Uni démontre qu’il s’enfonce de plus
en plus dans la crise, contrairement aux allégations du gouvernement
britannique. »
« le RU n’arrive
pas à rebondir et à sortir de « sa » crise, et non pas
de « la » crise. On se situe 7 années après
l’éclatement de la bulle des subprimes et des produits toxiques
collatéraux, crise qui avait amené le déficit budgétaire
britannique jusqu’à un creux de 11,4% du PIB en 2010. En publiant
maintenant des résultats « hors facteurs exceptionnels »,
alors que ces facteurs sont devenus récurrents, le RU tente de faire
croire que la situation se serait nettement amélioré (passant de
moins 11,4% à moins 6,7%, alors que ces deux chiffres ne sont pas
comparables, les 11,4% étant à l’époque un chiffre complet, »
« même après ce
maquillage, les chiffres sont très mauvais : moins 6,7%, cela
classe le RU 33ème sur 34 au sein de l’OCDE et 189ème
sur 215 pays au classement mondial, »