Shogun

@Qiroreur
C’est ce qu’on appelle des convictions, sans tortillage de fion, sans plan A, B ou C, avec une ligne de conduite qui n’a pas varié d’un iota en 10 ans.

A chacun de juger en son âme et conscience de ce que signifie patriotisme, souveraineté et indépendance et de faire son choix.

Libre à vous d’être mélanchoniste, mariniste ou autre et de croire qu’ils feront plier l’oligarchie financière avec leurs petits bras, tout en restant dans cette UE totalitaire, mais je ne vois pas sous quel prétexte l’UPR, auquel je ne suis pas adhérent mais dont je partage pas mal d’idées, irait faire des compromis avec ce qui est l’antithèse de son programme.

@Qiroreur
Il ne peut y avoir de rassemblement qu’autour d’un projet commun, en l’occurrence l’UPR est le seul à proposer une sortie de l’UE et de l’euro.

Pourquoi donc l’UPR irait tendre la main à des partis opposés à ce projet, ce qui aboutirait nécessairement à des concessions ?

Je suis désolé mais se prétendre patriote tout en souhaitant rester dans le cadre de l’UE est totalement antinomique.

@TotoRhino
"JLM, lui, veut se battre pour tenter de changer les conditions du traité (et c’est possible, il n’y a qu’à voir toutes les entorses qui ont été appliquées"

Entorses conduisant à des sanctions financières de la part de la cour de justice européenne et en violation, je le signale, de l’article 5 de la Constitution de la Cinquième République stipulant que le Président "est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités."

Le choix le plus cohérent étant par conséquent d’en sortir purement et simplement, au lieu de se battre contre des moulins à vent.

@koulouge
Dans ce cas, pourquoi être incohérent et ne pas proposer de sortir de l’UE via l’article 50 au lieu de faire miroiter des plans A, B ou C et de nous faire croire, comme Hollande, qu’il est l’ennemi de la finance ?

Mélenchon n’est qu’un tribun, certes bon, mais dont le parcours a toujours trahi ce qu’il veut représenter (30 ans de PS, oui à Maastricht, appel à voter Hollande en 2012...). Une sorte de Tsipras à la française.

Il sait pertinemment que les traités ne sont pas réformables mais joue sur la crédulité des gens pour ratisser le plus large possible.

J’apprécie toujours autant le bonhomme et son discours, très proudhonien dans sa vision des choses.