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  • 4 votes
    Slift Slift 5 octobre 2014 17:55

    Le socialisme vu par Tocqueville

    Alexis de Tocqueville fut très marqué par la révolution de 1848, fondatrice d’une nouvelle génération que l’on a nommé les quarante-huitards. À la suite de ces événements, et dans la continuité de sa réflexion sur l’apparition de la démocratie, il s’est interrogé sur ce qu’est le mouvement socialiste. Le socialisme a de nombreuses racines françaises, avec des auteurs variés qui ont émis des idées sur la question sociale, avant de voir lesdites idées synthétisées et accaparées par Karl Marx. Mais comme toujours, Tocqueville a cette capacité à faire des analyses brillantes, réunissant ses réflexions en des phrases percutantes.

    Il reconnaît ainsi dans le socialisme l’amour passionné de l’égalité, jusque dans la servitude. Si la passion égalitaire est le grand fait social de la démocratie, qu’il faut bien comprendre, dans la pensée tocquevillienne comme un état social, et non pas comme une forme de gouvernement, cette passion égalitaire atteint son acmé dans le socialisme, qui vibre pour la défense de cette idée. Le socialisme vise alors à une révolution sociale, et non pas à une révolution politique. S’il cherche à modifier le politique, c’est dans la mesure où celui-ci influe sur le social. L’action politique n’est donc qu’un chemin vers une transformation sociale qui est le véritable but visé par le socialisme. Cette visée sociale est encore opérante de nos jours. Même si les socialistes ont déserté la question économique pour se concentrer sur la question sociétale, entre autres avec le mariage homosexuel, c’est bien de la transformation de l’homme qu’il s’agit, et non pas d’une amélioration quelconque des conditions de vie.

    Ainsi, pour Tocqueville, trois traits caractérisent le socialisme : il flatte les passions matérielles, il diminue le poids de l’individu face à l’État, réduit à un mineur sous tutelle, il détruit la propriété privée.

    La flatterie des passions matérielles se retrouve de nos jours dans la thématique du pouvoir d’achat, qui est une thématique sans fin, car celui-ci peut toujours augmenter, et l’homme est toujours limité dans sa frénésie consumériste. C’est donc un but inatteignable, et source de perpétuelles rancœurs. La flatterie de cette passion sensualiste est un jeu gagné à coup sûr.

    La mise sous tutelle de l’individu par l’État, déjà présente au XIXe siècle, est plus que jamais actuelle. L’édification d’un État maman, ou nourrice, qui se traduit notamment par la dévalorisation systématique du rôle du père, est le moyen optimal pour retirer tout sens de l’initiative à l’individu, pour l’enfermer dans un état d’asservissement béat face à la providence totale de l’État. On attend tout de lui : travail, retraite, loisir, aides sociales, culture. L’individu se trouve énervé, c’est-à-dire sans nerf, impuissant dans son action créatrice, incapable d’autonomie personnelle.

    Enfin, l’attaque contre la propriété privée à de nos jours changé de substance. Il ne s’agit plus de nationaliser les entreprises, mais de retirer aux peuples la propriété qui leur est le plus chère, c’est-à-dire leur pays. L’idéologie immigrationniste, la volonté de substitution de population et de culture, à l’œuvre en Europe, est le fruit de cette atteinte à la propriété privée. Comme autrefois l’État socialiste voulait retirer l’entreprise au patron, ou les terres aux paysans, aujourd’hui il veut retirer son pays au peuple, considérant que celui-ci est la propriété de tous, c’est-à-dire in fine la propriété de l’État, qui peut l’accorder à n’importe qui. Derrière cette atteinte à un bien fondamental on retrouve le même procédé d’émission de bons sentiments, qui a chaque fois ne font qu’engendrer pauvreté et misère.

    Tocqueville va jusqu’au cœur de l’analyse du socialisme, en montrant que celui-ci engendre une guerre civile permanente en montant les classes les unes contre les autres. Cette guerre des classes ne produit que frustration et haine sociale, détruisant les liens fondamentaux d’un pays, provoquant une dissolution de celui-ci. Le socialisme se présente alors comme l’apôtre exclusif de la démocratie et de la liberté, alors que son action politique en est tout l’inverse. L’analyse passée du moraliste de la génération de 1848 se conjugue très bien au présent de notre génération

    http://www.jbnoe.fr/Le-socialisme-vu-par-Tocqueville



  • 11 votes
    Slift Slift 4 août 2014 12:10

    C’est pas en radotant tes mêmes arguments de ricain attardé et répéter TERRORISTES ISLAMISTES ! toutes les deux lignes,que tu vas rallier qui que ce soit.
    J’hésitais à te prévenir mais là tu me fait trop pitié...



  • 9 votes
    Slift Slift 2 août 2014 11:31

    Chutzpah !

    Ayelet Shaked, du parti ultra-nationaliste Jewish Home, a appelé au meurtre de toutes les mères palestiniennes qui donnent naissance à des « petits serpents ».

    Elles doivent mourir, et leurs maisons doivent être détruites de telle sorte qu’elles ne puissent plus abriter de terroristes », a-t-elle affirmé, en ajoutant : « Elles sont toutes des ennemies, et leur sang devrait être sur nos mains. C’est aussi valable pour les mères des terroristes morts.



  • 29 votes
    Slift Slift 2 août 2014 10:59

    Les pros de la pleurniche !



  • 7 votes
    Slift Slift 31 juillet 2014 11:47

    "Finalement, il y a peu de personnes qui sont vraiment pro-palestiniens ici - en soutenant les terroristes islamistes du hamas, ils ne font qu’encourager un pouvoir mafieux crimininel, qui va continuer a faire souffrir pendant de nombreuses années, une pauvre population gazaoui."

    Comme si vous les sionistards en avait quelque chose à foutre des palestiniens...
    On sait très bien qu’israheil a besoin du prétexte de la "menace terroriste" du hamas pour justifier le génocide des palestiniens,et empêcher toute création d’un gouvernement d’union nationale.

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