Toute cette affaire est révélatrice de la situation plutôt dangereuse dans laquelle se retrouve la politique en France.
Comme toute tendance autocratique, le sarkozysme offre à des minus l’opportunité d’impunément cracher leur venin.
Minus ? Oui :
De Kouchner à Morano ils n’ont qu’un objectif, abonder dans le sens du chef sans autre objectif que celui d’avoir un nonosse à ronger.
Venin ? Oui encore :
Inutile de revenir sur la sortie méprisable de Kouchner (koukouch panier toutes griffes dehors ou : "comment faire mal aux autres en se déculottant soi-même) le jour des Droits de l’Homme
la sortie de Morano est d’une brutalité et d’une méchanceté que seule surpasse l’absence dramatique de toute argumentation idéologique (dans "idéologie" il y a "idée" : c’est peut-être beaucoup demander ?)
quant au discours du motodidacte, il atteint le fonds des abysses ! Ce voyou ne trouve rien de mieux que réduire un travail ou une carrière politique à un extrait mal compris de "l’Économie pour les nuls" ?
A ce sujet : tous ces tenants du darwinisme social n’ont pas encore envisagé l’hypothèse qu’un jour, une société, fondée sur la raison de solidarité,pourrait éprouver la nécessité de se défaire de ceux parmi ses composants qui présentent un réel danger pour sa survie ?
Ils devraient ; c’est peut-être là encore beaucoup demander ?