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C’est effectivement une conception idéaliste où la matière n’a pas d’existence indépendante de la pensée. Appelle-ça de l’anthropocentrisme si tu veux, l’anthropocentrisme est une forme d’idéalisme.
J’ai écrit qu’il fallait remettre en question cette notion, il ne faut pas survoler les posts. La matière ne possède pas des "états superposés" mais deux aspects ou caractères opposés dont j’ai fourni un certain nombre d’exemples. Ce sont ces relations contradictoires qui permettent dans des conditions adéquates le passage d’un état dans un autre. Ex. un atome excité- désexcité en fonction des quanta reçus - émis.
Bonjour à tous ,
Laborit ne défend pas l’indétermination ni le hasard pur. Il explique très bien que le « hasard » provient d’une multitude de déterminations dont on n’est pas toujours capable de dénouer l’écheveau, ce qui tombe sous le sens commun. Mais les pontes du positivisme continuent de gloser sur le « hasard ». C’est mystérieux, on n’y comprend rien, circulez y a rien à voir, du moment que ça marche…évidemment les probabilités ça marche mais ça n’explique rien.
Les positivistes, qui se prétendent opposés à la métaphysique, acceptent du bout de dents les relations entre les éléments matériels et leurs transformations. Ils affirment que le monde des particules n’obéit pas aux lois de la physique macroscopique, mais ça ne les dérange pas de rabâcher que le chat de Schrödinger est vivant et mort à chaque conférence.
Il faut remettre en question la « superposition quantique ». C’est une façon de présenter le double état de la matière mais en niant les relations entre ces opposés. Après on est surpris des transformations. Un, deux, trois, soleil, le laborantin se retourne et hop….décohérence ! Les positivistes font de l’expérimentateur le centre du monde. Hors de lui rien n’existe. Là c’est une nouvelle version de l’idéalisme. Du volume occupé par la probabilité des positions de l’électron les positivistes prétendent qu’il est « partout à la fois ». Autant dire que dans une pyramide des âges un individu peut avoir 3 ans et 95 « à la fois ».
Laborit remarque que l’univers et les étoiles ne sont pas si éloignés du monde des particules. Et notre quotidien obéit aux mêmes lois.
Par exemple Cool Dude parle de la résistivité. Les semi-conducteurs sont un exemple typique du double caractère des matériaux sous l’angle de la conduction, conducteurs et isolants à la fois. Et en fonction de la température (ou du champ électrique) la conductivité se rapproche de zéro ou bien passe à l’infini. Un condensateur est un isolant mais à la mise sous tension c’est un « court-circuit ». Mise hors tension une bobine produit un extra courant de rupture et une surtension (parce qu’elle s’oppose à la variation du courant). Une résistance est un shunt (dans un ampèremètre) ou bien un isolant (dans un voltmètre). Les équations de Maxwell mises en application dans le moteur asynchrone illustrent la transformation du champ électrique en champ magnétique et réciproquement, etc. De même l’énergie potentielle et cinétique s’opposent et se transforment l’une en l’autre, l’entropie s’oppose à la néguentropie, le vivant provient de l’inerte et produit de l’inerte (oxydation des minéraux par les cyanobactéries). Egalement les polarités des particules et de leurs éléments constitutifs, ainsi que matière et antimatière. La relativité restreinte montre l’unité du couple antagonique espace-temps, l’absolu de la célérité est lui-même relatif à la courbure des champs de gravitation, c’est-à-dire à la masse. La relativité généralisée montre aussi l’identité des opposés masse inertielle et gravitaire.
Les quanta traduisent aussi les transformations, saut d’un niveau à un autre, en fonction des quanta électromagnétiques, du quantitatif au qualitatif.
Toute la nature se présente sous cette forme dialectique que les positivistes rejettent. Monod aussi vomissait la dialectique, mais il apparaît que les mutations peuvent se transmettre par hérédité (on ne parle pas de la queue des souris évidemment).
Il faut balancer ce fatras et revenir à Engels...
@JC_Lavau le chat de Schrödinger n’est pas microscopique et c’est bien le sujet.
D’autre part distinguer l’échelle micro et macro est une chose, en déduire deux conceptions du monde (voire deux mondes) différents en est une autre.
C’est le propre du positivisme de nier toute réalité en dehors de l’expérience. C’est là le nœud du problème.
@JC_Lavau
Ce qu’on appelle fonction d’ondes ou le chat de Schrödinger sont aussi des façons de "plaquer etc" si on va par là.
il n’y a pas de différence de nature entre l’une et l’autre et ceci ne dépend pas de notre volonté. Sinon que la microphysique n’est pas accessible à l’observation directe.
S’il y a quelque chose de plaqué c’est le positiviste, qui est à la philosophie l’équivalent du roman de gare à la littérature.
Serge Haroche est un grand physicien mais pour la philosophie des sciences il peut repasser. Schrödinger a raconté l’histoire du chat pour vanner, pour tourner en ridicule la confusion entre l’approche statistique et la réalité physique, et il y en a encore qui prennent ça pour la bible de la mécanique quantique. Qu’Haroche reprenne cet exemple alors qu’il est parfaitement informé de son sens frise la malhonnêteté intellectuelle.
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