Merci, aux lecteurs, à tous de vos commentaires.
je citerai aussi à l’adresse de ceux que cela intéresse, les solutions
proposées par Fréderic Lordon signalées par (IP :xxx.x8.135.201) le 22
février 2009 à 03H46,
http://www.dailymotion.com/video/x73dkm_conference-sur-la-crise-financiere_news
?from=rss
Vous y verrez que Lordon a suggéré,au début de la crise des subprimes, que
les américains auraient du aider financièrement et directement les
propriétaires qui ne pouvaient plus rembourser leur crédit.
Cette démarche les rendait à nouveau solvables et surtout permettait aux
banques de ne pas dévaloriser leurs actifs, donc de garder confiance.
Hors, il se trouve que cette solution a été retenue, mais un peu tard, par
l’équipe Obama, car le mal est déjà fait ( la perte de confiance dans les
banques est belle et bien rompue ).
Vous y verrez aussi que Lordon préconise la nationalisation massive du
crédit donc des banques, c’est aussi ce vers quoi tendent aujourd’hui les
USA ( City Groupe, Bank of América etc..) mais à reculons, car il est très
difficile d’admettre, aux dirigeants de ce pays que ce systéme ultralibéral
( qui a, en partie, financé leur élection) est en train de provoquer la
faillite même des Etats.
Mais Lordon, pour nos élites économiques était, et est toujours, un
"rouge", comme au temps du communisme, donc il ne pouvait, ne peut être
entendu, même si il a raison.
Il ne faut pas perdre de vue une chose primordiale (et très humaine de
plus !), ceux qui ont provoqué, accompagné cette crise du crédit et de la
confiance bancaire, n’ont comme objectif premier que de sauvegarder leurs
intérêts, bien avant les intérêts de la collectivité ( donc ceux des
chômeurs,de l’enseignement , de la santé, de l’environnement, etc..).
D’autre part Fréderic Lordon ne fait que souligner que toutes ces
décisions de soutien aux financiers, n’obéissent à aucune règle
démocratique, sans que personne ne s’en émeuve plus que ça.(Journalistes,
politiques !)
Les finances publiques sont gagées, donc l’avenir du pays, de nos
entreprises, de nos enfants, de notre santé, pour des années voir des
dizaines d’années, sans que :
d’une, l’on ne demande l’avis des concernés (les citoyens et les
contribuables)
de deux, ceux qui ont engagé ainsi finances publiques ne soient redevable
de quoi que ce soit devant la nation.
Nous avons déjà, pour nombre de citoyens laissé de tels abus se développer
au niveau local -mairie-département-région, que nous en payons maintenant
le prix au niveau national.
L’avis du citoyen n’est plus demandé, ou si il est demandé, il n’est plus
respecté, nos démocraties ont vraiment du plomb dans l’aile.