Et, ça r’commence, le bal des bons sentiments, les flonflons mielleux traqués par l’œil impudique de la caméra... et cette fois-ci c’est Audiard qui va toucher le gros lot, les gentils billets de 100 neuros !
Et, ne rien dire, surtout ne pas gâcher la fête, tous les combats sont bons, toutes les luttes en valent la peine, les télécons, les sid-à-scion, la fête des voisins, les marches blanches...
Les tartufes, ça n’existe pas, le charity bisness, of course not on l’a rêvé aussi !
Oui, tant qu’il y aura des cons pour y croire, des cordicoles, des cordicolâtres, des mecs la main sur le cœur quoi, pour qui ne connaît pas l’étymologie !
Mais pas vraiment d’idées qui glissent sur les neurones ceux-là... ou plutôt oui, elles y glissent les idées, mais rapides, sans s’arrêter.
Merde, comment ils feront ces vénaux-là quand toutes les bonnes causes seront épuisées ? Ils z’iront faire chier les martiens ? repeindre leur femme en rouge pour les faire colère là-bas aussi, en prétextant les libérer, comme ils ont procédé en bas !
De dieu, il est fini le cirque ? car on déconne et, pendant ce temps, le riche il est toujours plus riche.
Bon, on arrête ?... oui, alors finie la lutte des glaces ? on passe enfin à la lutte des classes, maintenant ?
Moi, pour cette dernière, la seule de vraie, j’ai déjà les pieds dans les starting-blocks !