L’un n’empêche pas l’autre. Les problèmes se cumulent.
Bien sur que le sionisme pousse à une diabolisation de l’islam, prenez les déclarations de starlettes américaines du genre Harisson Ford ou Tom Cruise : "Les Arabes sont des êtres plus vils que les animaux et nous, les juifs, sommes le peuple élu. Il n’y a pas lieu de comparer." Bon, cela se passe de commentaires.
Pour autant, une autre problématique est à séparée du sionisme qui relève lui, de la stratégie politicienne pour nous mettre à jour sur une ligne atlantosioniste.
Cette problématique c’est celle de l’identité française et plus largement européenne, d’un point de vue culturel, du point de vue des traditions centenaires, de la culture judéochrétienne etc. Les suisses n’ont pas dit non aux minarets par sionisme mais pour les points précités ; ajoutez à cela le miroir que leur renvoie la France et d’autres pays qui connaissent une migration continue que lon peut qualifier "de peuplement" dans un contexte économique difficile et s’accompagnant de problèmes d’intégration liées au surplus à une histoire commune coloniale.
En France c’est la même, mais ajoutez y l’histoire récente qui a rejeté le religieux dans la sphère privée jusqu’à diaboliser le christianisme (cf. une certaine gauche bien pensante), aujourd’hui c’est l’islam qui reprend le flambeau, ce qui est historiquement tout à fait nouveau.
Bref les deux problématiques sont à séparer, il n’y a pas lieu de vouloir limiter le débat au sionisme...