Quelques remarques :
- les sous-titres sont assez trompeurs. Il n’est nulle part question de "sionisme" dans ces vidéos ; le passage indiqué sous ce titre porte sur Céline et ses pamphlets antisémites, avec qui Soral se trouve des points communs. Idem sur "l’obscène" où il ne parle que des juifs et de leur supposée influence délétère sur le cinéma et la littérature. Autant assumer puisque Soral assume : il n’aime pas les juifs, qu’il s’agisse d’Obalk et de son "pilpoul", sa nature d’"intermédiaire ethnico-religieux" et sa "domination talmudique", de Proust "bourgeois juif", des frères Coen qui ne "comprennent pas les goys", etc... il n’y a dans son discours que Victor Hugo qui partage ces travers de "lourdeur" sans être juif.
- en dépit de l’obsession antisémite, certaines remarques sont pertinentes. Au fond tout ceci vient du cinéma, qui ne l’a pas accueilli... dommage car un autre parcours aurait été possible pour Soral qui a de la répartie, une perception assez fine des gens et une franchise roborative. Tout ceci malheureusement gâché par un ressentiment qui, classiquement, se focalise sur les juifs.