Une manière tordue de faire payer par une entreprise un pot de vin à des politiques via un pays étranger. L’entreprise, ici les chantiers navals, comptabilise la sortie de trésorerie sous forme de commission pour un marché déterminé, mais dès le départ il est convenu que le destinataire, en l’espèce le Pakistan, rétrocèdera un pourcentage convenu à des politiciens français pour qu’ils ferment les yeux.
La commission est une pratique courante et normale en vue d’emporter un marché ; la rétro-commission n’est rien d’autre que de la corruption. Avant les sousmarins Agusta, ça s’est pratiqué notamment avec les corvettes de Taïwan et sous Mitterand dans le cadre de certains marchés avec des dictateurs africains.