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Commentaire de poetiste

sur Quand Sarkozy levait son verre au "bonheur personnel" de Ben Ali...


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poetiste 21 janvier 2011 08:55

Consternation.

 

De Alliot Marie : On ne s’improvise pas diplomate.

Elle essaie de se justifier et fait peine à voir. A vrai dire, on ne s’impose pas non plus dans un gouvernement qui ne voit rien venir, qui renie les droits de l’homme en son propre pays avec la loi loppsi 2. On n’improvise pas des lois comme ça.

On improvise toujours à la petite semaine, sans grande réflexion pour l’avenir. On n’est pas seulement déconnecté d’une diplomatie avec la Tunisie mais aussi avec le peuple français.

Quand on ne sert que le fric et ceux qui en profitent le plus, on est forcément déconnecté de la base, on est tous dans le cirage au gouvernement démocratique régalien Français.

On voudrait nous dégoûter de l’identité nationale qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

En 2012, redonnons un peu de vie à des valeurs plus nobles que celle du clinquant, de l’élitisme.

La critique d’une bourde qui n’en était pas une : un lapsus linguae de Ségolène Royal, vient de revenir à la vitesse grand V, amplifiée par 100 en un gouvernement où un porte parole de l’Elysée avait inventé le mot ; « bourditude ». On n’est jamais si mal servi que par soi-même quand on critique et que l’on n’est pas à la hauteur de la tâche.

Ne pas confondre : là, on est à la hauteur de la « tache », c’est-à-dire : tombés bien bas.

Ah ! Les liaisons dangereuses de la tyrannie et du fric, ça fait mal quand ça vous revient comme ça à la figure. Ça vous met en porte à faux et ça vous fait prendre conscience de votre médiocrité.

Ce n’est pas le moment de parler d’identité nationale, c’est encore une fois le moment de se faire tout petit.


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