Je ne parlais pas du Maghreb, mais d’Afrique noire.
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Cela dit, il est vrai qu’il est inutile de focaliser exclusivement sur l’Afrique. Prenez 1000 Chtis et mettez-les dans un village de Provence : vous verrez bientôt surgir des problèmes communautaires.
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Mon opinion, comme je l’ai écrit plus haut, c’est qu’une civilisation, pour s’épanouir, nécessite que les personnes aient une certaine stabilité affective, et donc que les mouvements de population soient relativement limités. L’époque contemporaine a fait que, par exemple, les familles françaises se sont éparpillées sur le territoire national. Conséquences : les familles se sont affaiblies, les personnes âgées sont isolées loin de leurs enfants ; les personnes d’un voisinage ne se connaissant plus, chacun reste devant sa télé et donc les projets collectifs se font rares.
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Il ne s’agit pas d’interdire aux gens de voyager, mais surtout de faire politiquement en sorte que les liens de solidarité existent. Ceux-ci ne peuvent-être que le fruit d’une coexistence pacifique à long terme dans une localité. Plus les gens s’ignorent et sont de moeurs divergentes, moins il y a de solidarité. Plus il y a de moeurs, moins il y a besoin de lois.