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Commentaire de poetiste

sur Rencontre avec Jean-Pierre Petit, scientifique iconoclaste et méconnu


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poetiste 5 juin 2011 10:12

Le poisson rouge n’a pas d’autre univers que son bocal. S’il lui est donné intelligence et curiosité, il va tenter d’imaginer ce qui se passe à l’extérieur et il va en sortir des théories !!
Un scientifique qui sait qu’il ne sait pas est toujours plus crédible que celui qui affirme, rejoignant des croyances de l’ordre de la superstition ou de de ce qu’il y a de légende dans une religion.
Si un "croyant" pouvait aussi savoir qu’il ne sait pas, il deviendrait moins péremptoire et ne s’affublerait pas d’une étiquette religieuse indélébile, souvent débile.
L’acceptation du mystère est la première sagesse en tous les cas et il convient de lui savoir gré des clés qu’il nous livre pour une approche à notre portée.
Dans un univers relatif en lequel plus on croit s’approcher d’une vérité scientifique, plus elle s’éloigne, se complexifie, l’absolu scientifique ne peut être qu’un mythe. Le chercheur immodeste s’égare à tous les coups.
Tout cela dans un contexte holistique : La démocratie aussi s’enlise dans une pensée unique rigide et donc à courte vue ;
Il manque effectivement de Galilée révolutionnaires pour sortir de la lise.
N’oublions pas l’épistémologie : la philosophie appartient à tous.
La tour de Babel scientifique s’écroule et est arrivée la confusion des langues. On vole le feu du ciel sans le connaître vraiment (l’énergie nucléaire), mythe prométhéen !!
Aller plus vite que le dieu du temps est une ambition de mortel. Et nous payons plus cher que deux points de retrait sur un permis de conduire pour ça.
Le chercheur qui ne prétend pas savoir est un homme de bonne foi, de bonne volonté. Celui qui a des certitudes est un prédateur.


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