Je n’adhère pas du tout à cette opposition
binaire que vous citez. Bien au contraire. Je pense que donner la place à l’enfant
seul serait une erreur de discipline dévastatrice, et une discréditation de la
valeur apportée par l’adulte en tant que model et autorité.
Cet instit faisait apparaitre la classe comme l’espace des enfants et de leurs enseignants qui nous apportaient l’autorité, la passion et l’écoute individuelle nécessaire a notre enseignement et notre développement personnel. On avait le droit de diverger, et son travail était de nous faire converger tout en écoutant nos divergences (rf : Funérailles donc pas de recréation) et, Il n’avait rien d’un hippy à la Cohn Bendit (soyons à jamais préservées de ses méthodes éducatives)
Je rajouterai que l’expérience citée dans l’animation
ne tendait pas vers une définition de l’intelligence, mais d’un de ses outils dont
nous héritons tous qui est l’aptitude à la
divergence, et qui, selon les résultats de son expérience, est détruite par les méthodes d’enseignement
qui rendraient l’enfant convergent pour qu’il adhère au système plutôt que
de vouloir le changer.
L’auteur dit aussi clairement que cela n’est
pas la « faute » des enseignants, mais de leur condition de travail
(formation et environnement).
« Dans
la démarche créative il y a en permanence une alternance entre : des phases de
divergence (je m’éloigne de la réalité objective, je vais vers mon désir, mon
imaginaire), et des phases de convergence (je prends appui sur mes rêves et
J’adapte
mon imaginaire aux contraintes de la réalité).
La
divergence est l’aptitude de l’esprit à reconstruire un monde différent de
celui qui est proposé […]
La
convergence est l’aptitude de l’esprit à s’insérer dans le monde tel qu’il est fait
[…] Cette alternance entre divergence et convergence n’est pas sans analogie
avec les mécanismes que Piaget analyse quand il décrit le développement de
l’intelligence chez l’enfant (mécanismes d’assimilation et d’accommodation) qui
consistent alternativement à vouloir adapter le monde extérieur à soi ou à
s’adapter au monde.
La
créativité n’est pas un domaine distinct de l’intelligence (Guildford). Elle ne
résulte pas du développement d’une seule aptitude spécifique mais de la
Combinaison
plus ou moins fluide de différentes aptitudes, de différents facteurs de personnalité
dont il faut développer la synergie. »
source
Pour ce qui est de mesurer l’intelligence et les
tests de QI : je suis en complet accord avec vous !