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Commentaire de yanos

sur Structures tribales et démocratie : l'insertion impossible


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yanos yanos 11 août 2011 22:22

Après quelques confusions sur la différence entre réseau et société, il est bon faire un point sur la définition de tribu et par extension de tribal . la tribu (historique) est un groupe social culturel et politique (le et n’est pas un ou) à l’intérieur d’une ethnie.
En tout cas c’est de cette tribu là dont il est question ici. Ayant été ammené à vivre dans des pays dont l’organisation politique sous la forme d’un état était récente, (le togo par exemple, une centaine d’année environ, époque coloniale inclue) , je me suis aperçu que les habitudes sociales politiques et culturelle étaient restée tribales quand à elle. Plus simplement, toute action est réalisée dans l’intérêt de la tribu, la tribu étant une espèce de famille recomposée, de plusieurs dizaines d’individus, voir plus, comprenant frère et sœur, cousin cousine arrière cousin et arrière cousine, oncle et tante, beau-frère et belle sœurs, enfant-frère-cousin-parent de cœur, tous appellé pour plus de commodité petit ou grand "frère" et ptite ou grande "sœur" ou Papa et mamam suivant l’âge de la personne en question. Ce sont des communauté ou petite collectivité ou l’entraide est très importante, l’argent est plus ou moins partagé, les chefs sont les papas et les mamas qui ont "l’argent". Dans ces pays ou peu de choses sont formelles, pas d’impôts, peu de papiers, un état civil pas à jour, une justice inexistante, une police et une douane qui se paye en rackettant la population, pas de service sociaux, la tribu est encore la chose sur laquelle on peut le plus compter pour survivre.
Le sentiment national, s’acquiert très progressivement, au fur a mesure des décennies, par la sentiment d’appartenir a une communauté qui travaille en commun pour le bien de tous, en payant des impôts, en ayant une éducation une culture semblable, une idée de la société plus ou moins identique (sociale, libérale, laïque, religieuse, etc etc suivant les cas) des diplômes communs, et au fur et à mesure que le sentiment national s’agrandit, de manière naturelle la tribu rétrécie, et les réseaux les remplacent...
La question posée dans ce reportage ne manque donc pas de sens en réalité.


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