Dans Comprendre l’empire, Soral
y va de son inventaire délirant des victimes du réseau "cosmopolite" (traduire judéo maçonnique) :
« l’universitaire
virtuose, mais la politique naïve, Rosa Luxembourg » (page
129),
les
« grandes figures politiques, telles Robespierre et Saint Just,
elles authentiquement égalitaires, mais chaque fois sacrifiées sur
l’autel de l’argent qui les manipula… » (page 148).
Il
cite encore :
« l’élimination pure et simple (mort suspecte d’un Coluche
ou d’un Bérégovoy) intervenant toujours en dernière instance »
(page 164),
l
ses« opposants
sérieux à la démocratie moderne : du nationalisme intégral
de Charles Maurras à la République islamique d’Iran en passant
par l’Ordre noir de la SS cher à Heinrich Himmler »,de
Nasser et Saddam Hussein et bientôt Vadimir Poutine (page 171),
« l’éviction
de de Gaulle pour son insoumission à l’Empire » (page
177),enfin de Dieudonné (page 193), et d’Alain Soral bien sûr
(pages 13-14).
Tous
sont victimes de la même puissance occulte
« collusion entre mondialistes de droite et internationalistes
de gauche – en réalité tous cosmopolites – rendue d’autant
plus facile qu’ils sont souvent issus, comme le démontre
l’Histoire, de la même communauté… » (page 127).
Le
principe de tout ceci est bien sur déjà exprimé dans les Protocoles des sages de Sion (Les
Protocoles des Sages de Sion est un document écrit à la fin du
XIXe siècle
à Paris par un faussaire antisémite russe, Mathieu
Golovinski.
L’auteur a voulu faire croire qu’il s’agissait d’un programme
mis au point par un conseil de sages juifs voulant anéantir la
chrétienté et dominer le monde) :
"Notre
État, suivant la voie des conquêtes pacifiques, a le droit de
substituer aux horreurs de la guerre des exécutions moins apparentes
et plus expéditives qui sont nécessaires pour maintenir la terreur
et produire une soumission aveugle. Une sévérité juste et
implacable est le principal facteur de la puissance d’un État. Ce
n’est pas simplement pour l’avantage qu’on peut en tirer, mais
encore par l’amour du devoir et de la victoire que nous devons nous
en tenir au programme de violence et d’hypocrisie. Nos principes
sont aussi puissants que les moyens que nous employons pour les
mettre à exécution. C’est pourquoi nous triompherons
certainement, non seulement par ces moyens mêmes, mais par la
sévérité de nos doctrines, et nous rendrons tous les Gouvernements
esclaves de notre Super-Gouvernement. Il suffira que l’on sache que
nous sommes implacables quand il s’agit de briser la résistance."
Soral
reprend une vieille chaussette puante pour la raccomoder au goût du
jour. Son livre n’est qu’un ramassis d’informations et
d’interprétations fausses. Il reprend le mythe du complot juif
cosmopolite que l’auteur du Protocole des Sages de Sion voulait
mettre en scène grace à sa supercherie.
Adolph
Hitler cite ce texte dans Mein Kampf pour soutenir la thèse du
complot juif. C’était une des pièces maîtresses de la propagande
nazie.
Soral
ne pense pas , il ravode, tricote, ressasse et rabâche, petite main
au service des dictatures.