@ Gaspard
Le lien entre le sang et la culture est un état de fait, pas vraiment une idéologie ou un but à atteindre. Comme la culture se transmet par les parents biologiques il est logique qu’ il existe un lien entre le "sang" et la culture.
En fait on devrait poser la question de cette façon : existe-t-il une culture abstraite détachée de tout héritage ? Et si oui, entre-t-elle en conflit avec les liens du sang ?
Poussée à son extrême, l’ idée d’ un homme nouveau coupé de son lien filial donne le meilleur des mondes, où les seuls mots "mère" ou "père" deviennent des obscénités à ne pas prononcer en public.
Le débat ne porte donc pas sur la "pureté du sang", mais sur la légitimité du sang. Car même un sang mélé, porte en lui un héritage par le sang. Le fait qu’ il soit double n’ enlève rien au principe.
Et le sang lui même ne fait pas à lui seul l’ identité, autrement Jean Paul Bourre n’ aurait pas à se préoccuper du délitement culturel de la société française. Si le sang portait à lui seul l’ identité, les peuples seraient invincibles face aux projets de déculturation, hors ce n’ est manifestement pas le cas.
Donc, oui il existe un lien entre le sang et la culture, mais entre les deux se trouve la "tradition", autrement dit la "transmission", faute de quoi le lien se rompt.