@ Etienne Chouard :
"À l’objection (récurrente) "Le peuple n’est pas capable de respecter les droits humains", je propose deux réfutations supplémentaires :
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• OK, mais qui est légitime pour fixer les "droits humains" que le peuple doit respecter ?
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Autrement dit, qui suis-je, moi, simple citoyen, pour imposer à un peuple tout entier quelque principe que ce soit ?
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Si on se dit "démocrate", il faut être prêt, intellectuellement, à ce que le peuple prenne, de temps en temps, une décision qui ne va pas nous plaire du tout. C’est absolument évident."
Il est fort possible que le principal obstacle à la réalisation des solutions que vous proposez (et qui me semblent souhaitables) soit le fait qu’une grande partie de nos contemporains ne sont pas démocrates du tout en réalité (même s’ils se nomment ainsi par conditionnement sémantique).
J’ai pu remarquer que, la plupart du temps, l’opposition qui est faite au principe du tirage au sort en politique est que cette méthode ne permettrait pas de choisir les meilleurs maîtres.
Force est de constater que beaucoup de gens veulent des maîtres (des gentils maîtres ou plus exactement des parents) et qu’ils sont par conséquent plutôt aristocratiques que démocrates.