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Commentaire de rastapopulo

sur Dupont-Aignan : "Ni Sarkozy ni Hollande ne seront au second tour"


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rastapopulo rastapopulo 20 janvier 2012 13:04

Je le remet parce que ça passe pas bien en italique et que cela résume bien l’opposition entre finance folle et économie physique qui joue plus sur la santé des nations que tout autres choses :

 
"Défendre la cause de l’Etat-nation ne consiste pas à multiplier les déclarations ronflantes de « souverainisme », mais à rétablir la souveraineté financière des Etats et à mener le combat contre le mondialisme anglo-américain, c’est-à-dire contre la dictature du profit à court terme et de l’inégalité érigée en fatalité. Cela ne peut être fait que par l’association d’Etats et de citoyens dans des entreprises communes, à partir de principes partagés, sur la base de grands projets mis en œuvre dans l’intérêt mutuel, transformant l’économie, c’est-à-dire le mode d’intervention de l’homme sur la nature, améliorant les conditions sociales et changeant la manière de penser des peuples. Afin d’y parvenir, en mettant en commun les ressources de chacun des participants, à la mesure des défis à relever, des délégations de souveraineté en faveur d’une autorité supérieure sont nécessaires, non pour étouffer ou écraser l’Etat-nation dans des sables mouvants institutionnels, mais pour lui donner une dimension supérieure. La justice sociale, le droit des gens, les libertés publiques et l’économie physique, les fondements mêmes de l’Etat-nation, doivent passer avant la raison d’Etat."
 
C’est au moins un point de vue historiquement valable à la base des 30 glorieuses patriotes ET industrieuses AVEC lois anti finance folle ET crédit publique. Crédit publique institué par le plan Marshall au passage :
 
"Les trois premiers plans furent un succès total, et c’est ainsi que le socle et les vecteurs de l’économie française se trouvèrent établis. Le point essentiel que l’on doit ici comprendre est que, pour financer sans inflation ni discontinuité les investissements du Plan, Monnet fit créer un Fonds national de modernisation et d’équipement, auquel il fit affecter la contre-valeur en francs des dons au titre du plan Marshall. Le fonds devenait ainsi le moteur-central de la reconstruction, fonctionnant sans « risque devises ». En d’autres termes, les Etats-Unis fournissaient une aide à long terme ou octroyaient des dons sous forme de produit de base à valeur dollar, mais sans remboursement ou à paiement différé, et le Fonds en centralisait distribution en se faisant payer la contre-partie en francs par les acheteurs français. Avec les francs ainsi obtenus, le Fonds prêtait « sur projet » à d’autres entrepreneurs publics ou privés, les francs empruntés se trouvant à leur tour reprêtés lors de leur remboursement, suivant un effet multiplicateur et en accord avec les besoins du pays définis par le Plan."


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