Si banqueroute universelle il y
a, il faudra bien admettre que tout aura été fait pour nous y mener.
Là où la Finance semble avancer à tâtons, nous pouvons parfaitement discerner
une stratégie politique qui ne cesse d’avancer ses pions. La trame masquée du
scénario politique est volontairement truffée de "gaffes" économiques
qui lui donnent un air d’improvisation chaotique. Mais le dernier chapitre est
écrit qui nous promet une parfaite mise en esclavage.
Nous sommes plongés dans une
crise qui ne doit rien au hasard ou à une imperfection cachée du système. Ce
qui veut dire que rien n’évoluera dans le bon sens, parce qu’un système capable
de générer des catastrophes financières propices au déploiement du libéralisme
s’avère politiquement efficient.
Les conséquences économiques et
sociales du marasme financier sont à classer comme dommages collatéraux d’une
entreprise politique visant à imposer une gouvernance mondiale.
La fin justifie les moyens, et
cette fin nous achemine vers un "libéralisme totalitaire" qui
n’a que faire de nos petites préoccupations populistes.
Seul espoir : il faut que les
Peuples prennent conscience que le capitalisme a suivi une évolution qui le
rend incompatible avec la démocratie.
Mais pour parvenir à cela, il
est nécessaire de recréer un journalisme honnête et clairvoyant. Pour l’instant,
cette profession n’est pas digne de nous informer.