Citation bien en verve du dernier billet de Mélenchon sur son blog :
" Deux partis vont cumuler 90% des sièges de l’Assemblée nationale avec à
peine plus de 30% des inscrits. (...) Eternelle reprise de la fable du chien et du loup. Le chien
oublie sa laisse en voyant les flancs maigres du loup. Mais la laisse
n’oublie jamais le chien. Il n’ira jamais plus loin que sa longueur. Ça
ne mène pas loin en ce moment. Le parti actuellement dominant a
vassalisé ses partenaires et écrasé ses concurrents. La situation est
plus verrouillée que jamais. Pour l’ordre établi, tout va bien, donc.
Le
menu du jour est donc servi sans tarder. Il est déjà bien amer pour ces
braves caniches. Entrée : validation du bouclier anti-missile de l’Otan
sur fond de sauce G8 en faveur du libre-échange. Deuxième entrée :
discours contre la relance par la dépense publique au Conseil économique
et social. Plat du jour : la trahison des Grecs qui luttent et les
félicitations à la droite qui les a battus. Sinon, à la carte :
renoncement aux euro-bonds et au crédit direct de la Banque centrale
européenne. Légumes : le non-remplacement de deux fonctionnaires sur
trois. Passons sur le fromage en raison des allusions que le sujet
pourrait suggérer. Dessert : le vote des socialistes allemands avec leur
chancelière de droite en faveur du nouveau traité européen. Mesdames,
messieurs la poudrière est en place."
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/06/22/apres-un-jour-de-pluie/
François Hollande, c’est le Obama français (sans le charisme du grand comédien Oblabla) : un leurre à verbiage socio-démocrate succédant à un néoconservateur, continuant la même politique de crimes et de prédation.