De toute façon procéder de cette façon est idiot. J’avance mes arguments, vous avancez les vôtres, ils s’annihilent ensembles. Tant que l’on aura pas d’études sérieuses, non biaisés par des brevets ou autres réglementations étatiques inutiles, comme les brevets, nous ne pourrons trancher.
"3. On va pas entrer dans un débat Etat vs capitalisme , ce n’ est
pas le sujet , néanmoins dans votre réponse , vous semblez d’ accord
avec le fait que la famine qui sévit en Afrique n’ est pas lié à un
déficit de productivité contrairement à votre premier commentaire. Nous
sommes donc d’ accord, l’ Afrique n’ a pas besoins d’ OGM."
Attention, ce n’est pas ce qui je dis. Ce que je dis, c’est que l’état ayant prit leur travail aux paysans d’Afrique, ils faut maintenant qu’ils replantent des milliers d’hectares de champs, ce qui coûte de l’argent. De l’argent, ils en ont peu. A partir de là, il y a une bonne et une mauvaise solution. La mauvaise, c’est de se dire que l’état ferait mieux d’intervenir grâce à des crédits publics, ce qui revient à recréer une nouvelle bulle. La bonne, c’est de partir sur des bases saines, c’est à dire une monnaie saine (étalon-or, banque libre.) et une grande liberté économique, ainsi que son corolaire la responsabilité individuelle. Cela prendra plus de temps, certes, mais au moins, il n’y aura pas de crise au bout de la bulle.
Replanter des milliers d’hectares, cela prend du temps. En Afrique, contrairement à ce que vous dites, il y a peu de terre fertiles qui ne demandent que peu d’eau. Les OGM, en permettant notamment de réduire la consommation d’eau des plantes, pourrait, dans la logique d’une société libérale, permettre à l’Afrique de se développer.
"... remarque tout de suite cette façon d’ élaborer le sens par le quantitatif propre à la religion du progrès . Je vous rassure , les libéraux ne sont pas les seuls , des Marxistes aux Keynésiens c’ est la même religion "
Je voudrais revenir là-dessus, étant donné que je n’ai pas eu le temps d’en écrire davantage tout à l’heure. Vous avez tord vous savez de vous en prendre au libéralisme comme religion du progrès. Le libéralisme, au contraire des marxistes, qui prônent un progrès rapide par l’investissement massif dans la recherche dirigée, promeut lui un progrès contrôlé, contrôlable et surtout qui ne puisse devenir totalitaire. Les libéraux pensent que le progrès ne peut que venir du hasard. Qui aurait par exemple pensé qu’un simple réseaux militaire créé en cas d’attaque nucléaire puisse un jour devenir l’internet ? Personne, et l’état n’aurait sûrement jamais investi des millions dans un truc qui semblaient complétement inutile à l’ensemble de la population. Les libéraux pensent que seul des investisseurs, mués par la recherche du profit, ayant épargnés, peuvent investir de la véritable richesse dans une innovation.
Ainsi les libéraux pensent qu’il faut un progrès assez rapide dans le monde, mais que ce progrès s’inscrive dans une logique de développement des populations et surtout dans une démarche respectueuse des libertés individuelles. Ainsi, pour revenir aux OGM, par exemple, il est normal que quelqu’un de sceptique à leur propos ne veuille en manger. Il a le droit. Afin de le guider, des entreprises, là encore mués par la recherche du profit, créent des labels sans-OGM. Tout cela sans réglementation de l’état.
Ce que je rejette, moi personnellement, c’est cette façon de vouloir INTERDIRE les OGM. C’est coercitif, et, en plus, ça ne marchera pas, puisque des lobbies s’empareront de l’affaire en faisant, doucement mais sûrement, passer des "exceptions". Cela deviendra un marché de connivence, et il en résultera une augmentation des prix, ainsi qu’une inefficacité du processus. Laissez-faire, laissez-passer.