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Commentaire de ffi

sur Frédéric Lordon : Sciences sociales, capitalisme et structure de l'entreprise selon Spinoza et Marx


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ffi 8 décembre 2012 13:54

Sur ce point, cela dépend de la conception de l’âme.
Je ne sépare pas l’âme du corps.
 
Quand l’état d’une chose se dégrade trop, elle ne parvient plus à subsister.
Dans ce cas, c’est un défaut de l’état interne de la chose qui la fait périr : elle ne peut plus se maintenir en l’état. Quand quelqu’un a très faim, il finit par se nourrir en interne de ses propres tissus. Ici ce n’est pas une agression externe, mais interne.
 
Quant à la fonction morale de l’âme, d’où émerge ce qui est volitif chez l’Être, lorsqu’elle est dégradée, comme chez le suicidaire, la volonté de subsister se fane.
 
De plus, il existe des martyrs et autres kamikazes, ce qui achève de montrer que la volonté de subsister et de se conserver ne détermine pas absolument l’acte : certains veulent mourir pour défendre une cause.
 


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