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Commentaire de morice

sur "La majorité du peuple syrien demande des réformes, mais dans la paix civile !"


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morice 27 décembre 2012 21:53

le retour de la bonne sœur à Meyssan !!! c’est top ça !!!



http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bonne-soeur-de-meyssan-108655

sacré pièce la bonne sœur, hein....

Les bonnes sœurs entendant parfois des voix, je me suis dit que celle-ci peut être bien aussi. Les voix modernes du Net, aujourd’hui. Car elle savent lire, et celle-ci est tombé sur des écrits racontant a peu près la même chose que ce d’aucuns disent ; comme ceux d’InfoSyrie, par exemple, je vous remercie de me l’avoir soufflé (c’est le site qui vient à l’esprit, la dame habitant le pays). Effectivement, ce site assez particulier, à le lire, raconte la même chose qu’elle :l’histoire des méchants étrangers qui viennent embêter ce cher souverain si sympathique à cou de girafe. Tout cela écrit dans InfoSyrie, donc, fondé par un... français et créé par une entreprise française, Riwal, entreprise de communication appartenant à Frédéric Chatillon (ici en photo avec LePen et Dieudonné !), que les lecteurs commencent un peu à connaître, vu qu’il a séjourné jadis au Gud et qu’il est allé boire des coups avec Marine Le Pen dans le bistrot du nervis de Riposte Laïque, l’ineffable Batskin, le gros bras de service en perpétuel pantalon militaire. Comme elle s’y sentait bien, dans le site, la mère Agnès-Mariam de la Croix, elle a fini par elle-même y écrire.. comme elle écrit régulièrement dans France Catholique, site chrétien revendiqué, où elle signe "par Agnès-Mariam de la Croix, higoumène (***)". Au début, fort peu au courant des choses religieuses, j’avais lu "énergumène", elle m’en excusera je pense, les catholiques pratiquant la compassion. La dame abesse serait-elle sous infuence "Meyssanienne", en tant qu’abonnée à InfoSyrie, voilà qui démande à être examiné.

ah ah ah !!!

En réalité, on le sait depuis plusieurs mois. La cellule de contre-espionnage de la sœur pro-Assad a été démontée depuis. Dès le 19 novembre dernier, en effet, où la religieuse avait donné une conférence de presse organisée la veille au Centre Catholique d’Information, à Beyrouth qui avait donné lieu à une vidéo. Sur cette dernière, précise le journal le Monde, à 5’30 du début, la moniale avouait d’où provenaient ses "informations extérieures" : pas d’elle-même, encore moins de ses proches, mais tout simplement des moukhabarat , ces officiers de renseignement syriens quigèrent tout dans le pays où tout va si bien. Des gens qui ont le bras TRES long, selonAmnesty International. Des gens dangereux, précise également l’organisation. L’auteur du texte révélant la supercherie ajoutant un détail troublant : l’abesse affirmait connaître les noms de toutes les forces de l’ordre tombées, mais pas celle des victimes civiles, dont le nombre dépassait déjà à l’époque les 3000, il est vrai (d’où les tenaient-elle, ces noms de policiers ?). Ajoutant également, sur le fait qu’elle avait affirmé pourvoir se rendre où elle voulait dans le pays  : "peut-elle avouer les raisons de la bienveillance que le régime syrien manifeste à son endroit, en l’autorisant à entrer en Syrie et à s’y déplacer à sa guise, alors qu’il interdit les mêmes choses à la délégation de la Ligue arabe ?" (c"était écrit avant que le régime ne finisse par accepter le visiite). L’abesse, visiblement était chaperonnée. Partout où elle allait. Et chaperonnera elle-même après les reporters, venus s’enquérir de ce qui se passe dans le pays. Comme ce que raconte aujourd’hui Anouar Malek, qui était l’observateur (démissionnaire) de la Ligue arabe en Syrie  : "cette mission est une vaste farce. Il était en fait impossible d’appliquer le protocole sur le terrain car tous les jours sont commis des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité : le régime d’Assad bombarde les quartiers civils. Et il y a, tous les jours, des victimes : hommes, femmes, enfants, vieillards. Il y a des morts à cause des tortures dans les prisons de droit commun, dans les prisons de la sécurité militaire, dans les prisons de la police, dans les prisons secrètes situées dans les casernes et même, parfois, dans des écoles utilisées comme telles".

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