"Les latinos qui pour la plupart ont du sang amérindiens et qui par ailleurs parle l’espagnol, qui est une vrai langue contrairement au charabia hideux que l’on appelle l’anglais ont bien plus de légitimité sur les terres de Californie ou du Texas que ces yankees qui devraient se taire (pour rester très très correcte)."
Il n’est pas inintéressant de relire ce qu’en pensait Friedrich Engels, le complice de l’autre, dans la Nouvelle Gazette Rhénane, du 14 février 1849 :
"...Bakounine reprochera-t-il aux Américains une « guerre de conquête » qui porte, certes, un rude coup à sa théorie fondée sur la « justice et l’humanité » mais qui fut menée purement et simplement dans l’intérêt du progrès de la civilisation ? Ou bien est-ce un malheur que la splendide Californie soit arrachée aux Mexicains paresseux qui ne savaient qu’en faire ? Est-ce un malheur que les énergiques Yankees, en exploitant rapidement les mines d’or qu’elle recèle augmentent les moyens monétaires, qu’ils concentrent en peu d’années sur cette rive éloignée de l’Océan Pacifique une population dense et un commerce étendu, qu’ils fondent de grandes villes, qu’ils créent de nouvelles liaisons maritimes, qu’ils établissent une voie ferrée de New York à San Francisco, qu’ils ouvrent vraiment pour la première fois l’Océan Pacifique à la civilisation et que, pour la troisième fois dans l’histoire, ils donnent au commerce mondial une nouvelle direction ? « L’indépendance » de quelques Californiens et Texans espagnols peut en souffrir, la « justice » et autres principes moraux peuvent être violés çà et là, mais qu’est-ce en regard de faits si importants pour l’histoire du monde ?"
Etonnant, non ?