@Eric Gueguen
Je commence à vous connaitre et je sais quel hiatus il y’ a entre nous :
vous voyez les choses du prisme des idées abstraites, et moi je vois les choses
du prisme de la réalité concrète( en tous cas celle que mes sens perçoivent en
toute subjectivité), de ce qui a été, de ce qui est, de ce qui peut se faire et
de ce qui se fait. Je suis plus dans le concret et dans la politique réelle,
vous êtes plus dans l’abstrait et dans la philosophie. Opposer nos approches du
monde n’a aucun sens, je crois qu’elles se complètent !
Le problème commence à ce niveau : pour vous les hommes sont mus par les idées et pour moi ils sont mu par
la puissance, les idées ne servant que d’outils à la puissance au risque même
d’être dénaturé par elle : entre les idées libérales et ce que Michéa
appelle la logique libérale (les idées libérales mit en mouvement par la puissance)
il y’ a une grosse différence. On dit que si Marx avait visité l’union
soviétique il aurait été horrifié (par ce que ses idées mit en dynamique par la
puissance ont donné) on peut en dire de même
pour Thomas Locke s’il visitait aujourd’hui Wall street et la city.
Maintenant pour vous répondre : les
idées misent en valeur par les luttes contemporaine ne sont pour moi pas
déterminantes dans les faits qui découlent de la logique de la puissance :
l’égalité n’existe pas, la sureté n’existe que dans une certaine mesure pour
les puissants (et encore) , la liberté ne veut absolument rien dire ( je développerais
plus bas ) et la propriété est une notion très relative , certains y accèdent au
détriment des autres !
Il y’ a ceux qui comme vous dites perçoivent les choses au travers du seul
prisme de l’individu, et celles et ceux qui, au contraire, font primer la
communauté (moi je dirai la collectivité comme la somme des individus, les
communautés n’existent encore qu’à la marge pour la plus part elles se sont
dissocié par la marchandise).
Ensuite pour « accorder les attentes de l’un à celles du multiple »
cela peut se faire et cela s’est fait par le passé et le principal vecteur est le sacré qui comme on en a déjà parlé
est le lieu de l’extériorité nécessaire pour que le surmoi collectif constate
son identité avec lui-même.
Mais quand bien même cela est possible, cet état ne peut durer dans le
cadre de la société marchande (son essence est que précisément les intérêts particulier
priment sur l’intérêt général , même si cela se fait par plusieurs stade , le
capitalisme libéral étant la dernière étape ).
Donc la question de la
primauté de la communauté passe nécessairement par la question de l’abolition
de la marchandise ET du pouvoir (par essence oppresseur).
Pour ce qui est de la liberté, moi je ne sais pas ce que c’est. En réalité
je n’y crois même pas, qu’est ce que cette notion signifie ? Concrètement
on est toujours lié à quelque chose, nous
sommes le produit de notre environnement (même si il existe une variabilité
inter individuelle que vous, vous appellerez
déterminisme naturel). C’est là tout le problème avec certaines notions abstraitse,
elles ne veulent rien dire concrètement, hors le concret est moi ce qui m’importe.
Pour finir, vous vous pouvez de façon abstraite faire le choix de la communauté,
mais pour moi concrètement cela ne veut rien dire car si je reprends l’exemple
que vous avez donné sur le patriotisme, la
France n’est en rien une communauté, c’est une société dans laquelle les
puissants travaillent à satisfaire leurs intérêts et les plus faibles tentent
tant bien que mal de résister à cette domination. Evidemment cela ne veut pas
dire que le patriotisme n’existe pas, il y’ a plusieurs niveaux de société
entre la communauté holiste organiste et la société complètement délié de l’imaginaire
libéral !
@niza
Pour moi quand on s’émancipe de quelque chose, c’est
pour être aliéné par quelque chose d’ autre , je ne comprends pas cette notion
de liberté dans le concret je renvoie au dernier paragraphe de mma réponse à
Eric Gueguen.