@ famine
"On doit le respect à cet homme". En résumé, mon fiston de 6/7ans se fait violer, assassiner. On me devrait le respect à cause de ça ? Je vous entend mal...
Le respect, dans la mesure où l’on est conscient de soi même, c’est en premier lieu à soi qu’on le doit. Le meutrier n’en a pas envers lui même (selon moi), et s’il en faisait plus preuve, comme j’essaye pour ma part d’en faire preuve envers moi même (sans être un criminel au demeurant), peut-être qu’il ne s’abaisserait pas à des comportements homicides, allez savoir !
Par ailleurs, il est notoire que la prise de responsabilité monte à la tête, surtout (?) dans l’exercice de fonctions réputées hautes, quand dans le même temps, le regroupement grégaire (ici le syndicat de la magistrature) affecte aux individus un comportement grossier.
On a donc là tous les ingrédients pour mettre à bas les notions de respect. Pour illustrer, dès qu’un groupe se constitue, rarement fait-il preuve de comportements pondérés. Rares sont aussi les états d’esprits équilibrés et respectueux au sein d’entités collectives. Mais qu’en sais-je au fond ?
Somme toute, ne vaut-il mieux pas s’occuper de se respecter soi même plutôt qu’autrui ?
À mes yeux en tout cas, ce fait du "mur des cons" illustre tristement ce à quoi nous servent nos capacités psychologiques... et me pousserai presque à en tirer des leçons pour ne pas sombrer dans la banalisation des comportements... inhumains ;-/
Respectueusement Famine