Coup de théâtre à Homs, sans doute, la presse « mainstream »,
qui aime bien parler des désertions, au sein de l’armée
syrienne et du Gouvernement- au fait, depuis combien de temps ces
nouvelles ont disparu des médias ?-, n’en soufflera pas mot. ne dira
rien. gardera le silence. En effet, 200 terroristes se sont rendus à
l’armée syrienne, en demandant leur armistice et d’aider l’armée, en
prenant les armes, à leur côté.
Piège ? Non. Si oui, c’est sans issue.
En effet, la journée a encore été très rude, pour les terroristes, qui
ne peuvent s’en prendre qu’aux personnes vulnérables, sans défense.
C’est ainsi que les choses sont claires, à propos de l’enlèvement des
deux évêques syriens, Yohanna Ibrahim et Boulos Yazigi, par le Front
Al-Nosra, oeuvre d’un dénommé Abu Yehya al-Roussi, haut dignitaire de
l’organisation terroriste affiliée à Al-Qaïda. Sur le terrain, L’armée
arabe syrienne poursuit son nettoyage. C’est ainsi que de nombreux
quartiers généraux terroristes, dans la périphérie de Damas, de
al-Hujeira, al-Theyabia, al-Mouadamia, Douma, en passant par Barzeh ou
encore Zamalka, ont été détruits. Ailleurs, aussi, dans le pays,
notamment, dans les zones frontalières avec le Liban ou la Jordanie,
quadrillée par l’armée. Du coup, plus moyen de transférer des armes.
Dur, n’est-ce pas, pour les amis de François Hollande.
Lors de l’avancée héroïque de l’armée
syrienne, dans certaines contrées, elle a retrouvé, dans certaines zones
ou même, dans la plupart, du matériel abandonné appartenant à la chaîne
qatarie Al-Jazeera. Certains témoins ont vu les journalistes s’enfuir,
sans réclamer leur reste. Sans doute, leurs journalistes sont envoyés
au front, pour renseigner l’émir, sur la réalité du terrain. Pense-t-il
qu’il pourra parader, en Syrie ? C’est moins sûr, les Syriens n’ont pas
besoin de ses dollars de sang…
En Syrie, les rebelles ont échoué, dans leur guerre, contre le gouvernement légal. C’est cet échec qui a amené les Etats-Unis à multiplier les efforts, pour y répéter le scénario irakien. En
effet, ils accusent Damas d’utiliser les armes chimiques, pour, ainsi,
préparer le terrain à une intervention militaire, en Syrie. En
parallèle, lors des audiences, à huis clos, dans le Congrès américain,
le secrétaire d’État, John Kerry, a déclaré que si les informations, sur
l’utilisation d’armes chimiques, en Syrie, sont confirmées, les
États-Unis pourraient imposer la zone d’exclusion aérienne et commencer à
livrer des armes à l’opposition.
Cependant, l’ONU souligne qu’il
n’existe aucune preuve valide, sur l’usage, par le gouvernement syrien,
d’armes chimiques. En effet, le 26 avril, les experts de l’ONU ont jugé insuffisantes et invalides,
les preuves sur lesquelles s’appuient les autorités américaines et
israéliennes. Les Etats-Unis n’ont pas encore accepté une intervention
militaire, dans la guerre civile syrienne, et ils se contentent, pour le
moment, d’octroyer des aides soi-disant, non-létales, aux rebelles.
Le vent tourne en Syrie : le peuple syrien s’organise en milice de défense contre les terroristes. Ces derniers reculent, Il est clair aux yeux de nombreux syriens de toutes confession Assad est le rempart à l’agression du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des USA, de la France, de la Grande Bretagne, de la Turquie.