Il y a différentes approches aux questions de société ou de politique dans le cinéma américain, disons qu’il y a toujours eu l’approche bourrine et celle plus éduquée. Salvador contre Top Gun. Ou Pearl Harbour contre Mémoire de Nos Pères... En fait à la différence de la France, la priorité à Hollywood reste de faire de l’argent, il y est donc possible de sortir de la pensée unique si le projet filmique est porté par une star ou quelque autre argument qui garantit un retour sur investissement : dans ce cas là, l’appât du gain fait prêter peu d’attention au discours du film et un scénariste malin placera son message subversif au besoin.
Les films au discours plus réfléchit peuvent donc exister à côté des oeuvres de propagande financés en sous-mains par le Pentagone - je vous invite à vous renseigner sur les liens étroit qu’ils entretiennent avec des cinéastes comme Michael Bay ou même David Fincher.
En France le système des chaîne et de l’avance du CNC qui s’y appose (du fait de l’absence financement privé réel) fait qu’une politique éditoriale peut être imposée aux créateurs s’ils souhaitent exister. D’où l’impossibilité de traiter de nombres de sujets avant au moins 50 ans, là où des américains abordent le 11 septembre quand les débris sont encore fumants (Farenheit 911).