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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > World War Z ou la géopolitique hystérique

World War Z ou la géopolitique hystérique

Hollywood aura toujours ce petit plus que n’ont pas les cinémas européens ou asiatiques : le timing. Là où un cinéma français tergiversera de long mois ou années avant de surfer sur une vague médiatique (exemple : L’Emploi du Temps, L’adversaire, La Fille du RER...) pour souvent servir une reconstitution apologétique des rouages à défaut d’analyse des causes - le cinéma américain n’est pas à réactions mais bien un cinéma d’action. Au sens premier du terme.

 

L’action du Pentagone est militaire, celle d’Hollywood est culturelle. Les objectifs sont les mêmes : l’affirmation d’une suprématie.

 

De même qu’une frappe préventive de l’Etat Major sert à annihiler toute organisation d’une résistance ou toute préparation à un conflit, la “preemptive strike” hollywoodienne est mentale. Il s’agit de frapper les esprit avec des images fortes, simples, primales pour former un réservoir de fantasmes qui conditionneront la lecture des événements et des actions des autres organes de la machine impériale américaine : Shanon regarde “Le Jour d’Après” de Roland Emmerich, Shanon va à la pompe et fait le plein, Shanon culpabilise, Shanon accepte de payer une obscure “taxe carbone” pour se racheter... Homerun.

 

Des décennies de pratique ont permis à l’industrie cinématographique américaine d’exceller dans l’art du conditionnement en créant le pré-conditionnement : la bande-annonce. Voici donc :

 

 

Oh ok, un nouveau film de zombie... Oui. Mais là où beaucoup verront une resucée du déjà remake I Am Legend (les zombies, New York, la famille à protéger...) il s’agit en fait d’une adaptation qui se veut ambitieuse d’un non moins ambitieux roman fantastique aux accents géopolitiques et philosophiques (c’est ce que nous en dit wikipedia mais peu nous importe, nous somme là pour juger les images que l’on donne à voir sans informations préalables). Ce roman porte le même nom que le film : World War Z, le z étant celui de zombie. C’est ce qui nous est dit aussi. Soit.

 

Eugénisme et petite dentelle.

 

La thématique classique revient donc, il y a les contaminés, ceux qui ont passé le Styx, et les autres. Les autres ici : un bourgeois de l’upper East Side (Brad Pitt) et sa petite famille wasp frippée au Burberry for Kids de Madison Avenue. Le SUV familiale sent bon le cuir et le café torréfié du grande latte de la mère, qui ne détone pas dans ce camaïeu de brun, et nous renvoie aux soirs passés prés du feu dans leur lodge du Vermont... Bref, dans la grande tradition Hollywoodienne, tout un chacun se reconnaîtra forcément dans cette famille typique et s’attâchera de fait à leur sort.

 

Tout commence par le jeu, jeu de l’enfant, jeu innocent. Déjà l’ampleur globale de l’histoire est sous-entendue, on parle ici de plaines africaines... (On ne peut s’empêcher de voir en filigrane l’obssession de madame Pitt.) Le ton est enjoué, maniéré, bêtifiant - les vitres sont fermées, l’environnement éducatif est feutré et confiné... La reproduction sociale et politique se fera sans encombre.

Et puis l’incident arrive - un rétroviseur fauché par un policier à moto, rétroviseur dans lequel on ne voyait rien de tout façon, dans cette rue à sens unique où la circulation est arrêté. New York est à l’arrêt, la mise en mouvement sera violente. Brad sort pour voir de quoi il en retourne, l’agitation se fait au loin mais la maréchaussée (ou le T1000 ?) lui intîme l’ordre de rentrer dans son véhicule fissa car - patatra ! Le cirque s’emballe et les plugins d’effets spéciaux du logiciel Massive, ultra rentabilisés depuis la trilogie de Peter Jackson, tournent à plein régime. Nous ne sommes pas ici dans l’avant-garde visuelle, qu’on se le dise.

 

S’en suit une succession de plans montés dans le mouvement : gros plan de visages appeurés, mouvements de foules vue du ciel, manoeuvres de l’US Air Force... La géographie est d’emblée posée, la fuite ne doit pas se faire en surface, vers l’avant, mais vers le haut. Car c’est du ciel que les mouvements de foules sont lisibles, prévisibles et possibles à parer. Brad doit donc arrâcher sa famille aux tourments plébéens, et atteindre le toit d’un project du Lower East Side ou semblable (à confirmer à la vision du film).

Cette quête de hauteur est a mettre en parallèle à une série de plans nous résumant la situation mondiale : Brad Pitt, employé de l’O.N.U. (donc dénué de tout pouvoir) demandera à un officiel noir (donc dénué de tout pouvoir) à bord d’un hélicoptère de lui expliquer ce qu’il se passe. Il se passe donc que le monde est foutu. La jauge de mortalité tutoie les quatre milliards, partout des manifestations/hordes de zombies que la police tente avec bienveillance de contenir mettent les métropoles du monde à feu et à sang.

 

Cette quête de hauteur donc est nécessairement une volonté de s’extirper du tourment social : les images d’archives sont celles de protestants qui le temps d’un film deviennent ce qu’ils sont vraiment, une masse réfractaire et brutale dans son refus de cohabiter sur un même plan physique avec ceux qui la domine. Où sur terre trouve-t-on une situation semblable ? Un petit tour au pays qui a dix ans d’avance sur les USA :

http://edition.cnn.com/2010/WORLD/a...

(impossible de remettre la main sur le numéro de l’Effet Papillon ayant pour sujet le boom du transport par hélicoptère en réaction au traffic au sol et à l’insécurité à Sao Paulo)

 

La peur est écarlate. Et le software de FX Massive lui donne une forme qui habite les rêves angoissés de Brangelina : des masses indiscibles, sans visages, vêtues de loques et qui se jettent sur tout ce qui sort de la Michael Jordan Steackhouse ou qui sent la “french cologne”. L’exode qui s’en suit et cette flotte de réfugiés pose la question fatidique : on va où maintenant ?

 

Et bien le terrain a été défriché depuis bien longtemps, il est aujourd’hui investit de toute ses forces par intelligentsia et le complexe militaro-industriel américain : l’Afrique. Ce n’est pas le thème du film mais l’association d’idée se fait de suite entre le sous-entendu du SUV (les plaines d’Afrique) et cette peur Malthusienne du nombre : Brangelina, Clooney, Soros, Gates, Winfrey, Clinton et une tripotée d’huiles de la pensée impérialiste remixée à la sauce “Yes You Can” ont ces deux obsessions qui dessinent le programme des décennies à venir. Ces obsessions sont donc la surpopulation et ce qu’elle implique (surdéveloppement et impact climatique) et l’Afrique comme nouveau terrain d’influence disputé chaque jour plus âprement aux chinois et aux russes.

 

Revenons cependant à nos zombies car si c’est dans cette étroite fenêtre de spéculation que l’influence et les aspirations de Brad Pitt (producteur du film) se font sentir, pour l’essentiel, le propos réel de l’oeuvre est ailleurs.

 

Le djihadiste fou ou la théorie des lemmings.

 

Le propos est à trouver dans la trame du film et dans ces plans de combat qui parcourent la seconde partie du trailer. Michael Bay (et il viendra un jour où l’on reconnaîtra à Michael Bay le rôle intellectuel qu’il a joué, comme les sociologues le reconnaissent à MTV et aux jeux vidéos) déclara dans la publication American Cinematographer en 2001 que ce qu’il cherche à créer avant tout ce sont des images séminales. Des images qui font sens et qui marquent l’esprit. On est bien sûr en droit de douter de sa capacité à créer du sens mais l’homme sait, à force de travelling, de courte focales, de ralentis et de flare, créer des plans fluides qui flâttent l’oeil du spectateur nourri au clip. La règle est la même pour tout blockbuster qui se respecte, on doit nourrir sa bande-annonce en plans choc, assimilables en quelques secondes et qui concentrent en eux tout le scope, l’intensité et la force épique du film. Il faut donc penser ces plans. A l’avance.

 

Le plan du mur de séparation en Israel joue ce rôle. On imagine déjà d’ici le pitch du film résumé en une seule phrase, pas besoin de problématique, de high concept, de conflit... Juste cette image ultime qui habite l’esprit des mangeurs de pastramis de la côte est et des aficionados de sushis de la côte ouest : un tsunamis de corps imbibés de haine, prêt à se piétiner pour franchir le dernier rampart contre la barbarie, prêt à mourir... pour tuer.

 

Toute ressemblance avec des kamikazes est totalement fortuite...

Notre esprit abreuvé d’images fortes, “d’adrénalin shots” youtubesques, revoit instantanément ces images des printemps arabes sanglants, ces hordes bazanées qui se jettent comme un seul homme sur des troupes, des postes de police, des femmes (dédicace à la place Tahrir), des dictateurs déchus... pour les dépecer, charcuter, les yeux exhorbités en hurlant des professions de foi qui sonnent soudains comme des appels au meurtre. Et plus fortement encore revient cette image d’une violence incroyable, cette masse de manifestants qui prend à parti le véhicule d’un membre du gouvernement quand le chauffeur de celui-ci décide de s’extirper de cette situation pied au plancher... avec les conséquences qu’on imagine et que l’on peut observer ici : (âmes sensibles s’abstenir, il ne s’agit pas ici de plans réalisés avec Massive).

 

 

Comment en voyant ces images ne pas faire le rapport avec les vagues de gazaouis (habitants de Gaza) de World War Z ? Le même point de vue (depuis des hauteurs) la même clameur, la même panique... et tout s’éclaircit enfin. En se concentrant encore un peu, on comprend l’analogie dépeinte dans World War Z.

 

Mais pour ce faire, pour que l’analogie fonctionne, le postulat est celui-ci : les motivations de ces hordes doivent être incompréhensibles. Le fameux choc des civilisations. Le paradigme serait différent selon que l’on est un pauvre en occident ou un pauvre au moyen-orient. Le pauvre au moyen-orient a bien évidement les même aspirations que son comparse du nord, mais jamais celle-ci ne sont présentées comme telles, car ce serait dès lors reconnaître une légitimité aux éxigence de nos exclus à nous, pays développés. Au besoin, l’arabe au ventre vide, veut donc pour se le remplir la démocratie ou la charia, selon que ses dirigeants sont du bon ou mauvais côté du baton. Et ces masses informes donc vont et viennent comme des vagues de chair contractée sous le feu et les coups, s’entassant dans les ruelles, se piétinant, se jetant du haut des murs... comme des lemmings. Ces êtres totalement débiles qui habitaient le jeu vidéo culte des 90s tombaient par vague, se sautant dans le vide ou les flammes... Il convenait de les contenir, les guider, construire des murs pour les stopper, les dévier...

 

Sexy Tsahal

 

Bien sûr que non, la ressemblance entre les zombies et les kamikazes n’est pas fortuite. Elle est plus que sous-entendue, elle est l’argument du film. Un point essentiel du roman est la critique du comportement des gouvernements et de l’ONU face à la menace bactériologique à l’origine du phénomène zombie. Faux-semblants, double discours finissent d’aggraver la situation. Une seule nation fait face dès le début, reconnait la nature réelle de la menace et se place elle-même en quarantaine : Israel.

 

Une campagne de propagande avait fait son buzz il y a un an aux états-unis. Placardé sur des bus de San Fransisco, elle s’est étendue au reste du pays, portée par Pamela Geller, islamophobe militante. Elle résume très vulgairement la position d’une partie éloquente de l’opinion américaine, et dont les positions se radicalisent.

Le postulat de Max Brooks, l’auteur du roman, transpire en fait des les premier plans qui suivent l’explosion de violence à NYC. Brad Pitt et sa famille se frayent un chemin à travers la foule et montent à bord d’une caravane abandonnée. C’est là que la vraie quête du film débute, en parallèle du “survival movie”, il s’agit en fait d’un voyage, une rédemption par l’acceptation de ce qui doit être. La caravane est par essence un lieu de résidence mais à la particularité qui ne manque pas de résonner avec la thématique récurrente de l’intellectuel juif.

 

Nul part chez lui, toujours amené à fuir à un moment donné - qu’est-ce donc que ces vagues qui les poussent hors de la ville si ce n’est une métaphore des pogroms ? - l’aspiration réelle est posée : l’exode.

 

Et la trame du film est claire, elle mène le héros depuis les abords de Central Park jusqu’au vieux quartiers de Jerusalem... c’est une Alya, un retour en Terre Sainte. Mais cette thématique en soi n’a rien d’exceptionnel. Ce qui lui donne ici toute son ampleur, c’est la situation géopolitique. Il s’agit d’une guerre mondiale. Personne n’a su faire face à la menace sauf l’état Hébreu. On peut donc aisément conclure que la bataille finale aura lieu dans le seul endroit qui n’a pas encore été investit par les hordes.

La bande annonce s’arrête suffisamment longtemps sur un plan nous montrant le mont du temple, depuis le Mur des Lamentation jusqu’au Dôme du Rocher, théatre ici d’une bataille quasi biblique pour l’obtention de ces lieux. Brad Pitt se retrouve donc sur place, on le voit parcourir les ruelles de la vieille ville où des hordes de palestiniens se jettent sur lui et sa maîgre escorte - de courageux soldat de Tsahal.

 

Arrêtons-nous maintenant sur le code des couleurs. New York : chemise noire à col Mao, Brad porte le deuil d’une Nation à l’agonie, sans énergie intellectuelle et dont le mouvement n’est que l’ombre de ce qu’il fût, nerveux comme celui de millions de poulets sans tête...

La deuxième tenue portée par Mr Pitt est celle de la Terre Sainte. Le code est celui des lieux : T-Shirt à manche longues bleu et foulard à mille lieux du kefieh, gris et sobre. Le tout se marie parfaîtement avec les tenues de l’Israeli Defense Force et leur permettent de ressortir sur les tons terre des ruelles et hordes poussièreuse. Brad retrouve des couleurs en embrassant le seul idéal qui aura supporté cette ultime épreuve mondiale, un idéal qu’il a d’ailleurs très probablement critiqué (en tant qu’employé de l’ONU http://www.lepoint.fr/monde/israel-se-fache-avec-l-onu-26-03-2012-1445291_24.php) et dont il se doit aujourd’hui de reonnaître l’aspect salutaire, véridique et oserait-on, prophétique.

 

En conclusion, il est très difficile de déceler une quelconque distance entre le propos du roman, de la bande-annonce (oui, laissons au film le bénéfice du doute...) et les discours de l’AIPAC, le lobby pro-israélien à Washington. World War Z n’est certainement pas le premier film à défendre l’idée d’un choc des civilisations, mais ce film semble porter en lui quelque chose de plus, et surtout à un moment critique. Il propose une solution à cette question du choc, il préfigure ce qui dans les années à venir prendra toujours plus d’ampleur : la décomplexion d’un sionisme prophétique s’appuyant sur un conditionnement des opinions non plus tourné vers une idée de choc des civilisations, mais vers l’acceptation même d’un conflit ouvert avec le monde arabe.

 

World War Zion ?

 

Christopher Lâche.

Tags : Cinéma Israël Palestine




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39 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Socarate 21 juin 2013 18:26

    Tu nous fait la meme avec fight club et V pour vendetta !!!!!!


    • 2 votes
      Christopher Lâche lemming 21 juin 2013 22:11

      Mais je suis à peu près d’accord avec tout ce qui est dit dans ces deux films, je ne pourrai rien apporter de plus à leur propos, il n’y a rien à y décoder il me semble.


    • 3 votes
      Christopher Lâche lemming 22 juin 2013 01:10

      En parlant de Brad Pitt justement... Fight Club et l’analyse acide de notre culture, il en est revenu. Il se sent beaucoup mieux blotti dans le sein de l’oligarchie.


    • vote
      Socarate 22 juin 2013 02:37

      bah alors !!! c pas si mechant que ça hollywood !!!!


    • vote
      Machiavel 23 juin 2013 21:12

      Voilà la belle démonstration de l’exception culturelle américaine dans toute sa splendeur ...


    • 8 votes
      L'Andalou L’Andalou 21 juin 2013 18:39

      Waouh, quelle analyse !


      • 1 vote
        L'Andalou L’Andalou 21 juin 2013 18:45

        @ lemming
        Des films de ce type (propagande) ont toujours existé à Hollywood, non ?


        • 5 votes
          maQiavel machiavel1983 21 juin 2013 19:09

          Pffou, j’ai pas tout compris mais effectivement quelle analyse !!!

           

          Les films de propagande ont toujours existé à Hollywood mais ils ont toujours été bien plus subtils que les films des pays dictatoriaux qui sont plutôt grossier.

           

          Mais il y’ a un cas que je n’ai jamais compris : apocalypse now a été financé par l’armée américaine. Je n’ai jamais réussi à comprendre en quoi ce film , qui parait de prime abord critique sur la violence des marines même sur les populations civiles, était un film de propagande …

           


        • 1 vote
          L'Andalou L’Andalou 21 juin 2013 19:17

          Si j’ai bien compris le raisonnement de lemming, celui-ci (World War Z) ne cherche pas à faire dans le subtil. Apparemment, ça serait de la propagande à peine cachée. Et donc, je me demandais si ce film inaugurait une nouvelle ère, ou s’il s’inscrivait dans une lignée.
          Loin de moi l’idée de développer sur le cinéma, mais il me semble que durant la guerre froide, les films anti-soviétiques étaient tout autant caricaturaux.
          Concernant Apocalypse Now, je ne saurais vous répondre, étant nullissime en cinéma.


        • 3 votes
          Christopher Lâche lemming 21 juin 2013 21:57

          Il y a différentes approches aux questions de société ou de politique dans le cinéma américain, disons qu’il y a toujours eu l’approche bourrine et celle plus éduquée. Salvador contre Top Gun. Ou Pearl Harbour contre Mémoire de Nos Pères... En fait à la différence de la France, la priorité à Hollywood reste de faire de l’argent, il y est donc possible de sortir de la pensée unique si le projet filmique est porté par une star ou quelque autre argument qui garantit un retour sur investissement : dans ce cas là, l’appât du gain fait prêter peu d’attention au discours du film et un scénariste malin placera son message subversif au besoin.
          Les films au discours plus réfléchit peuvent donc exister à côté des oeuvres de propagande financés en sous-mains par le Pentagone - je vous invite à vous renseigner sur les liens étroit qu’ils entretiennent avec des cinéastes comme Michael Bay ou même David Fincher.

          En France le système des chaîne et de l’avance du CNC qui s’y appose (du fait de l’absence financement privé réel) fait qu’une politique éditoriale peut être imposée aux créateurs s’ils souhaitent exister. D’où l’impossibilité de traiter de nombres de sujets avant au moins 50 ans, là où des américains abordent le 11 septembre quand les débris sont encore fumants (Farenheit 911).


        • 3 votes
          Socarate 22 juin 2013 02:45

          mechant americains, mechant !!!!!

          av.tv est à la crtitique du monde occidentalo-judeo-pedophile ce qu’est itélé à l’analyse objective du monde irano-chavisto-martyryseur du bon peuple ivre de democrassie.

          vous etes des crétins !


        • 3 votes
          Christopher Lâche Christopher Lâche 22 juin 2013 11:18

          mon premier troll ! ça se fête !


        • 1 vote
          Niza 22 juin 2013 11:31

          Je n’ai jamais réussi à comprendre en quoi ce film , qui parait de prime abord critique sur la violence des marines même sur les populations civiles, était un film de propagande …
          .

           Pour la même raison qu’American History X est très apprécié des racistes, c’est une vision au premier degré en ne gardant que les scènes qui vont dans leur sens.
          Pour Apocalypse Now si on devait ne prendre qu’une scene du film, pour la grosse majorité c’est "I Like the smell of Napalm in the morning" et non le monologue du Colonel Kurtz. qui est bien plus pertinent.


        • 6 votes
          etrange etrange 21 juin 2013 18:49

          J’ai bien aimé la dernière photo, où Brad est avec les soldats de la secte des mythomanes ! Avec Tsahal, c’est TOUJOURS Hollywood et sa fantaisie fictionnelle !


          • 12 votes
            Josine Staleph Josine Staleph 21 juin 2013 19:26

            Angelina Jolie est membre du CFR (sous influence directe des Rockefeller, présidé par Rosenthal-Haas-, Rubin, Rubenstein and Co), le puissant think-tank US. Elle est donc, ainsi que Prad Bitt, au service de nos maîtres, encore plus à l’écran qu’à la ville.

            Sharon Stone en Israël
            est aussi là pour nous donner des leçons sur la paix, genre : "La paix peut arriver très vite, comme si vous décidiez d’aller dans une salle de gym" (citation véridique).

            Bref, comme l’a très bien raconté l’auteur de l’article, Hollywood a pour objectif de divertir en rapportant des milliards, mais aussi d’éduquer les masses à échelle mondiale pour implanter dans les esprits une réalité possible, voire même souhaitable, pour l’Empire et ceux qui tiennent le business...


            • 4 votes
              Christopher Lâche lemming 21 juin 2013 22:06

              Le pouvoir de suggestion, le culte du héros, le recours à l’affect... autant de traits culturels de l’occident qui sont antidémocratiques par essence et le mènent à sa perte.


            • 4 votes
              Josine Staleph Josine Staleph 21 juin 2013 23:19

              Ceux qui ont les moyens d’écrire la réalité pour les masses, se donnent pour mission de restreindre les champs des possibles.
              Tout à fait vrai dans votre analyse globale de l’industrie cinématographique lorsque vous dites :
              "...possible de sortir de la pensée unique si le projet filmique est porté par une star ou quelque autre argument qui garantit un retour sur investissement : dans ce cas là, l’appât du gain fait prêter peu d’attention au discours du film et un scénariste malin placera son message subversif au besoin. Les films au discours plus réfléchit peuvent donc exister à côté des oeuvres de propagande financés en sous-mains par le Pentagone "

              Voilà pourquoi selon la grille de lecture qu’on y applique, le politiquement incorrect Fight Club peut sortir en salle...avec Brad Pitt... Sans revenir trop dessus d’ailleurs, je pense que politiquement, faire la révolution à base de dynamite au cinéma, cela peut-être vu comme un moyen pour le Système de se protéger et de désamorcer justement, cette possible et réelle situation...

              Mais pour finir, à la vue de la BO de WWZ, énième subtile bouse hollywoodienne, nous irions donc inéluctablement vers la guerre totale, le conflit de civilisations, Israël au coeur du maëlstrom, le programme est clair, le champs des possibles très restreints...
              Mais nul doute alors, qu’après la "pacification" à échelle mondiale, nous pourrions enfin construire un monde de paix et d’égalité pour tous (enfin, pour les survivants), avec le Temple reconstruit par exemple ; et pourquoi pas, vu la fin apparente de WWZ, Jérusalem comme capitale mondiale de l’humanité apaisée.


            • 2 votes
              Christopher Lâche lemming 22 juin 2013 00:15

              C’est exactement le projet souhaité par ces gens... Si l’on s’en réfère aux prophéties, il l’auront, mais un temps seulement. La justice viendra après n’est-ce pas.


            • vote
              bamb 12 juillet 2013 21:49

              vu la fin apparente ? comment dire ça sans voir le film ?

              Le film va totalement à l’encontre de cela...


            • vote
              bamb 12 juillet 2013 21:50

              c’est certain, on peut accorder beaucoup de crédit aux prophéties...

              on peut aussi envoyer des sms , code astro au 3622...

              affligeant !


            • 4 votes
              QaviQeQuarQo davideduardo 21 juin 2013 20:38

              quelques autre films de propagandes




              no limit avec samuel l jackson, sur la legitimité de la torture contre les "terroristes"

              le dernier batman, sur la dangerosité du populisme, des tribunaux populaire, sous entendu la populace qu il faut guider vers la lumiere.

              you don t know jack sur l euthanasie

              • 4 votes
                Christopher Lâche lemming 21 juin 2013 22:10

                Le dernier Batman est effectivement un monument du genre, l’illustration ultime du paradigme actuel. Deux façons de voir le film sont possible selon que l’on analyse le problème de l’intérieur où au dessus du système.
                Batman est un enculé.


              • 1 vote
                Mr.Knout Mr.Kout 23 juin 2013 17:37

                Bruce Wayne est milliardaire donc pas étonnant que Batman soit un connard.


              • 2 votes
                juluch juluch 21 juin 2013 21:39

                Pas mal cette analyse.


                Les américains ont toujours eu le mythe du héros.

                Le militaire courageux faces aux hordes communistes ou .....extraterrestres....les films sont légions.

                Les yankees toujours prêts à défendre la liberté contre.....les autres.

                 Tous ce genre de cinéma sont souvent une propagande déguisée....

                Tous ces films ont les a vus et il faut les visionner comme il se doit : un divertissement.

                Sinon on se prends trot la tête.



                • 6 votes
                  Christopher Lâche lemming 21 juin 2013 22:13

                  Je pense au contraire qu’il est plus que temps de se "prendre la tête" comme tu dis. Si tu ne t’occupes pas de culture, la culture s’occupera de toi. Elle n’a jamais été innocente, elle ne le sera jamais.


                • vote
                  kemilein kemilein 22 juin 2013 00:47

                  le divertissement est par la que passe la propagande actuelle...
                  ceci doit être regardé (ou pas d’ailleurs) comme (peut être) un divertissement plombé de propagande (inconsciente possible) des mythes de ceux qui l’ont produite pour le public ciblé... bref, activé vos antivirus cérébraux, ce programme doit être exécuté en quarantaine.


                • vote
                  juluch juluch 22 juin 2013 10:37

                  Il faut surtout savoir faire la part des choses et faire le tri.


                  Je ne prendrai certainement pas ce film au premier degré même si je verrai la propagande ou les propos tendancieux.



                • vote
                  2000mg 2000mg 22 juin 2013 00:08

                  Je vais aller le voir, ces techniques d’imagerie "séminales" me donnent l’impression qu’a force de sophistication, nos chercheurs parviendront vraiment à reconduire les gens dans le confort utérin, ou la caverne au choix. En tout cas il faut admettre qu’ils font du bon boulot niveau autisme et court court-circuitage hormonale.


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                    kemilein kemilein 22 juin 2013 00:45

                    les USA on vraiment le culte de l’homme providentiel qui sauve le monde... navrant...
                    "vous êtes l’homme qu’il nous faut"
                    oui nid you naut anozeur gail
                    -
                    (en plus de vos propos véridique)


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                    Christopher Lâche lemming 22 juin 2013 01:04

                    c’est exactement ça, le culte du surhomme, mais pas dans le sens d’un idéal vers lequel tendre, mais comme l’affirmation de la médiocrité du peuple duquel rien de bon ne peut sortir...
                    peuple qui par son acceptation du culte, valide ce présupposé : nous sommes des merdes et nous ne pouvons ni nous gérer, ni faire face aux défis/potentiel de ce monde. Nous avons besoin d’être dirigés, guidés...


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                    jullien1 22 juin 2013 11:58

                    @ l’auteur

                    Le postulat de Max Brooks, l’auteur du roman, transpire en fait des les premier plans qui suivent l’explosion de violence à NYC. Brad Pitt et sa famille se frayent un chemin à travers la foule et montent à bord d’une caravane abandonnée. C’est là que la vraie quête du film débute, en parallèle du “survival movie”, il s’agit en fait d’un voyage, une rédemption par l’acceptation de ce qui doit être. La caravane est par essence un lieu de résidence mais à la particularité qui ne manque pas de résonner avec la thématique récurrente de l’intellectuel juif.

                    Je vous interdis de commenter un livre si vous ne l’avez pas lu. Le roman de Max Brooks est l’une des meilleures histoires de zombies jamais écrites et N’A QUASIMENT RIEN à VOIR avec le scénario du film de Brad Pitt.
                     Israël dans le livre est l’un des premiers pays à se rendre compte du danger zombie et se réfugie derrière le mur de séparation... déclenchant ainsi la guerre civile israélienne (le gouvernement israélien n’a pas dévoilé la vraie raison du retrait et les colons se rebellent). Le roman n’est absolument pas à la gloire de l’armée américaine : celle-ci est présentée comme étant au dessous de tout et se fait littéralement bouffer par les zombies lors de la bataille de Yonkers (dans la banlieue de NY). L’une des interviews du fonctionnaire de l’ONU est avec un ancien membre du gouvernement américain qui reconnaît que la Maison blanche a sciemment caché la vérité sur les "rages africaines" et répond au fonctionnaire "Grandissez" quand celui-ci se montre outré. Le roman n’est PAS DU TOUT une histoire de rédemption pour la bonne raison qu’il n’y a pas de personnage principal. Dès le moment où j’ai appris qu’il y aurait un héros dans le film (fin 2011), j’ai su que l’adaptation trahirait l’oeuvre de Max Brooks. A en juger par les trailers et les critiques, c’est encore pire que ce que j’avais imaginé.
                     Un bon conseil : lisez WWZ au lieu d’étaler vos préjugés sur les juifs (pour Hollywood, je ne peux pas vous critiquer puisque je viens d’expliquer implicitement que vous avez raison.


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                      Christopher Lâche Christopher Lâche 23 juin 2013 03:53

                      1. Où est-il écrit dans mon article que le film est à la glooire de l’armée américaine ? Relisez la conclusion.
                      2. L’armée est présentée comme "en dessous de tout" ce qui va donc dans le sens de ma conclusion.
                      3. "Préjugés sur les juifs" ? étayez s’il vous plais avec une citation précise d’un préjugé qui transpire dans mon article... je suis vraiment curieux de vous lire.
                      4. Comment comptez vous m’interdire quoi que ce soit ? je n’ai pas bien saisit quelle autorité vous représentez et ce que j’ai à craindre...


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                      bamb 12 juillet 2013 21:53

                      totalement d’accord.
                      Cet article critique un film qu’il n’a pas vu, un livre qu’il n’a pas lu, dans le seul but de placer ses préjugés religieux.

                      Mais il tire ses sources du tout à fait sérieux Wikipédia, c’est rassurant...


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                      Liouri 23 juin 2013 00:18

                      Je m’excuse par avance de briser une partie de ton délire, mais New York n’apparaît pas dans cette bande annonce.

                      Il s’agit ici de Philadelphie.


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                        Christopher Lâche Christopher Lâche 23 juin 2013 03:47

                        T’excuses pas, tu brise aucun "délire" vu que ça change absolument rien au propos du film et rien au mien non plus.


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                        cathy30 cathy30 23 juin 2013 10:28

                        Dans quelques temps le pouvoir économique mondial sera l’Europe (ancien empire romain), mais le pouvoir religieux mondial sera Israël.


                        • vote
                          Ryzzik 3 juillet 2013 02:46

                          Une bonne analyse. Mais je vous invite à ne pas comparer ce film avec le livre de Max Brook. Les deux ne vont absolument pas dans le même sens. Là où on peut en effet reconnaître en Hollywood l’arme culturelle du soft power américain, et le pouvoir de l’imposant lobby pro-israélien américain -je préfère ne pas dire Juif. Il ne faut jamais mettre tous les hommes de foi et populations dans le même panier selon moi-, Max Brook est un auteur absolument flippé qui, après avoir écrit un guide pour les survivalistes américains en cas d’invasion de mangeurs de chairs, s’est lancé dans un livre absolument génial -génial pour le genre Invasion mort-vivante, j’entends, qui est, il faut le dire, usé jusqu’au bout de la corde. 


                          En effet, le livre est en fait la partie rejetée d’un rapport de l’ONU après la fin de la menace de "Zack", ou Zombie. Portant sur les témoignages nombreux qu’un employé de l’ONU avait recueillit pendant des années en parcourant les pays fraîchement libérés. Trop humain pour être intégré dans un rapport. 
                          On n’y retrouve pas la vision qui est prônée dans le film. On y retrouve une analyse assez amusante de ce que le monde serait après un menace globale ayant ramenée la population à son niveau du début du 13ème siècle. 
                          Bref, je ne m’étale pas, le livre est sympathique pour ceux qui aiment le genre. 

                          Toujours pour vous, je vous conseille de voir le gouffre qui sépare le livre "Je suis une légende", du film, qui détruit toute la réflexion du livre (je vous laisse la découvrir) au profit d’une réunion morale sous les gracieuses ailes de l’armée américaines et de l’église -l’action est américano-centrée, il n’y a guère d’information que ce soit dans le livre ou dans le film sur la situation mondiale-.

                          Une bonne soirée !

                          • 5 votes
                            bamb 12 juillet 2013 21:38

                            Une "analyse" particulièrement mauvaise à mon avis.
                            Pour commencer, "analyser" un film en se basant uniquement sur la/une bande annonce... Pourquoi pas analyser un livre en se basant sur son résumé ? Trop facile de se dédouaner en fin d’article par un bête "laissons au film le bénéfice du doute" totalement hypocryte au vu d’ailleurs des trois points de suspensions lourds de sens, qui peuvent se traduire par "je ne crois pas un mot de cette phrase" ou encore "de toute façon peu importe le film j’ai raison".

                            Tant de choses dans cet article sont sans fondement, capillotractés, exagérés...

                            D’ailleurs avez vous seulement vu le film ? N’avez vous pas après coup honte de votre article ? vous pensiez en vous basant sur 2 minutes de vidéo que la scène finale se passait à Jerusalem, grand vainqueur final ?

                            Et non, tout faux, Malgré son mur (expliqué dans le film) Jerusalem tombe comme les autres villes, leur isolement les mène justement à leur perte. dois je y voir un message ? (message opposé à celui que vous tentez de transmettre)
                            non bien evidemment, tout film n’a pas une connotation religieuse, un message subliminale. C’est avec des paranoiaques comme vous justement , qui s’imaginent de telles choses que le monde connaît tant de conflits. A voir le feu là où il n’y a même pas de fumée...

                            en voyant le film et la scène au Pays de Galles doit on penser que les gallois représentent le symbole de l’espoir mondial ? que le réalisateur essaye secrètement de critiquer l’envahisseur saxon repoussé par les Bretons ? qu’il faut manger des poireaux ?


                            non, cette analyse vous semble stupide ? ce n’est qu’une analogie à la votre. Cet article me scandalise autant qu’il me fait peur si vous êtes vraiment capable de penser cela ...


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                              Chill 15 juillet 2013 19:45

                              Vous deviendrez crédible dans vos écrits lorsque :
                              - vous ne ferez pas une faute d’orthographe par paragraphe (surtout la conjugaison putain...)
                              - vous ferez un article sur un film que vous aurez vu, ou un livre que vous aurez lu (parce que là, c’est clair que vous n’avez rien vu ou rien compris, et franchement le scénario tient sur un post-it, alors vous n’avez rien vu, ou vous êtes très con)
                              - à moins de le faire dans un but comique, vous ferez un article avec une critique intelligente et construite, non pas dans le but de tailler gratuitement, avec des idées idiotes et vraiment tirées par les cheveux (il faut arrêter de voir l’expression des conflits géopolitiques dans tout ce qui est produit)
                              Pour le reste, Hollywood produit des films avec un héros qui défonce tout ce qui se met en travers de son chemin depuis les années 30, et vous citez "Le jour d’après", c’est le premier film que vous voyez ou quoi ? Pour faire une critique sur un trailer, rien ne m’étonnerait.



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