25 milliards d’humains, terraformer, ouh lala, entre
l’histoire de la lune et du
doigt, et la boutade à Bernard Werber, c’est pas gagné ! ( BW :
"Entre ce que
je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous
voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que
vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf
possibilités de ne pas se comprendre. Mais essayons quand même" )
Les qualités que l’humanité doit développer si elle veut aller voir ce qui se
passe sur mars ne seraient-elles pas de telle nature que alors bien de nos si
préoccupants et soit disant insolubles problèmes terrestres se trouveraient
posés avec
plus de facilité, de hauteur, empreints d’un sens plus noble comme "ton
destin est mon
destin" ? ça marche également en remplaçant par bonheur.
En passant, que penser de l’opinion à JP Petit selon lequel, si la technologie
existe, la
raison finale est se s’échapper de la terre ...
Ce n’est pas si bête extrapolé, à quelques siècles ou millénaires, si les
petits
cochons financiers ne nous ont pas dévoré d’ici là, et ce bien avant
l’épuisement des
ressources, soyons sérieux ! Parfois, on a l’impression que Galilée accepterait
plus aisément, vu de son 17e siècle, cette idée à JPP que nos
contemporains.
Les ressources ne sont-elles pas limitées, en fonction de
nos moyens d’extraction, évolutifs, et de l’inventivité humaine qui fait que,
en tout, on apprend à faire mieux avec moins.
Qu’il y ait un gaspillage énorme et quantité d’aberrations,
comme l’obsolescence programmée, est une question différente, extrêmement liée
aux paradigmes monétaristes ( et de l’empire ajouterais-je ), au système
monétaire comme vous l’affirmez très justement, Al West. ( Et du coup la 1ère
vidéo est-elle si hors sujet ? ) L’hédonisme des masses, comme vous le
dîtes, n’est-ce pas cette illusion là que promeut l’empire pour nous faire
oublier que l’humanité pourrait faire des choses immenses, si elle était une. (
Ne serait-ce que de l’eau et à bouffer à tous, honte à nous, ô habitants du 21e
siècle ! )
La façon de penser de beaucoup de gens est, j’appelle cela
"soustractive" ( peut
être existe-t-il un meilleur terme, mais lequel ?) : si je construit un
réseau
ferroviaire ici ( qui par exemple mettrait de l’huile dans le moteur économique
des régions isolées ) alors il y aura moins de d’argent pour ailleurs et moins
de fer ( c’est lourd un rail ! ) Soustractive, toute leur conception économique
l’est, bien que généralement les mêmes ne sont pas conscients des volumes
consacrés à l’argent spéculatif contre celui de l’économie réelle ! ( à
quelques zéro près …)
Programme Curiosity : 2.5 Milliards, fraude du Libor,
quel ordre de grandeur en plus, pour ne citer que cela, aimerais-je suggérer
aux « soustractionnistes » !
Autrement dit, dans cette façon de penser, confondant
dette et capital, - Cf Hamilton - ou somme prêtée et moyen d’entreprendre,
une dette se rembourse en faisant des économies,
de très logiques économies , coupes et autres pathétiques soustractions. Que
précisément ces grecques mesures là constituent une sorte de métastase de
l’appareil économique, un cancer qui annihile la capacité à rembourser,
généralement on oublie de le constater. Or le véritable danger de survie de
l’humanité se situe dans l’adhésion à cette obscure conception, bien plus que
dans la limitation présumée des ressources. A ceux qui ne sont pas d’accord, je
vous demande d’observer votre réaction, ici, à l’instant :
Cette idée est-elle déjà rejetée, une bonne fois pour toute,
ou avez-vous laissé une petite graine se poser ? Le paradigme malthusien,
qui s’ignore bien souvent avant de s’en défendre, c’est un truc inné ou acquis ?
Et ça vient d’où ? Ca fait l’affaire de qui de quoi ?
J’ai envie de résumer en disant que l’esprit des idées à
Larouche et Cheminade ( l’esprit du crédit productif d’Alexandre Hamilton, pour
le dire en un mot) sont à l’économie ce
que la médecine chinoise et asiatique est au corps :
En considérant l’organisme, plus exactement l’être, comme un
tout, en travaillant sur les capacités à guérir plus que sur le symptôme, c’est
un tas de problèmes divers qui se trouvent résolus du même coup.
Dans cette image, aller sur mars exigerait un organisme,
cette fois organisme économique et de société, si unifié que mille autres
problèmes, sociaux, techniques, financiers, énergétiques, etc. s’en
retrouveraient changés, en plus léger, et ne se verraient plus posés en terme
d’éternelles soustractions.
Il va falloir être inspiré pour changer ce monde, car c’est
bien dans celui-ci, actuel, que 99% de l’humanité travaille pour 1%, au cas où
on l’aurait oublié …
Bonne journée !