Il me semble que le beau est très lié à la simplicité.
Une belle équation en math, paraît ainsi car elle est simple, mais néanmoins profonde.
Le beau est à l’opposé de la sophistication, il est raffinement.
La perfection étant, par l’étymologie, ce qui est "fait à travers", la sophistication étant des trucs qu’on rajoute en trop.
Dans le beau, il y a une densité dans le simple.
La simplicité est immédiatement perceptible.
Et lorsque c’est beau, plus l’on perçoit, plus l’on y découvre de choses variées. De plus, ces variations ne viennent pas briser l’unité simple de l’oeuvre, car elles y sont toutes harmoniques. Alors c’est parfait.
L’Art actuel est fort loin du beau, car, d’une part, il adore les règles sophistiquées (il faut que l’on t’explique 3 heures durant le concept pour y comprendre quelque chose), et quand ce n’est pas le cas, l’art reste simpliste, dénué d’une densité d’harmoniques.
Le beau, c’est un ordonnancement d’harmoniques qui concourt à une unité perceptive.
Ca donne envie d’y plonger les sens.