Brignoles, élection cantonale : continuer de porter la crise au cœur du PS et des Verts...
Après Villeneuve-sur-Lot... huit défaites électorales consécutives pour
le PS : au lendemain de la huitième législative partielle perdue depuis
l’élection de François Hollande à l’Élysée...
Voici Brignoles (Var). Au premier tour de l’élection cantonale
partielle qui s’est déroulée ce week-end, les deux candidats de gauche,
PCF et EELV ont été éliminés dès le premier tour du scrutin dans un
canton pourtant remporté par la gauche en 2012.
Il faut continuer d’ouvrir une crise majeure et un nouveau front :
culbuter le système électoral, obtenir la dissolution du PS et des Verts
et le renouvellement d’au moins la moitié du personnel politique de ces
deux partis : la génération Fabius doit quitter la politique. Et les
Manuels Walls du PS (clones de la génération Fabius) doivent être
débarqués. Ils pourront sans difficulté trouver une place dans les
partis du centre, et pourquoi pas... à l’UMP.
En attendant le départ de François Hollande...
Un François Hollande qui a mené une campagne sur un programme envers
lequel il ne se sentait aucune obligation de mise en œuvre, roulant dans
la farine du mensonge et de la démagogie des millions d’électeurs, et
de penser aujourd’hui qu’il peut en toute impunité échapper à une
sanction à la fois morale et électorale...
Une
Europe qui sera dans le meilleur des cas une succursale de
l’hyper-puissance étasunienne (crise économique, crise financière,
suprématie militaire et chaos) , et dans le pire, la victime collatérale
d’une mondialisation qui n’a pas le temps de se pencher sur le sort
d’un demi-milliard d’individus à l’automne de leur espérance de progrès
et de justice...
Force est de conclure ce qui suit : à l’heure où le PS semble avoir
besoin d’un FN fort pour se maintenir, à l’heure de toutes les
capitulations, et de tous les reniements, il n’est plus possible
d’entretenir par nos votes des carrières de députés, de députés-maires,
de conseillers généraux, de sénateurs, de ministres et autres
secrétaires d’Etat, de présidents de région, de département, tout un
personnel politique au service d’une représentation qui n’arbore plus
que les couleurs de carrières et d’ambitions sans projets et sans
courage...
Aussi, une seule stratégie s’impose : porter la crise (spéculation et
mondialisation) au cœur du patronat PS-Verts, alliance mortifère pour la
gauche et pour toute idée d’alternative politique (1) afin d’ouvrir une
crise politique majeure.
Porter
la crise c’est faire vivre à ce patronat PS-Verts qui, depuis plus de
trente ans, exploite sans vergogne nos aspirations pour une société de
justice et de liberté... ce que vivent des millions de foyers : la
menace de la relégation pour les uns, et la chute pour les autres.
Aussi,
aux prochaines élections, et à toutes les élections... sans exception,
un vote FDG (2) ou d’extrême gauche doit s’imposer pour affaiblir dès le
premier tour le PS et les Verts ; et la pêche à la ligne au
second tour si le FDG ou l’extrême gauche ne sont pas présents, sans
exclure l’éventualité de porter l’estocade avec un vote UMP si le PS ou
les Verts sont en ballottage (3).
Il
faut mettre à terre ces deux partis de la non-gauche que sont le PS et
les Verts car, ceux qui, élection après élection, ne se reconnaissant
aucune obligation d’honorer leur programme de campagne quitteront alors
très vite le navire si ces deux partis ne leur offrent plus de
perspectives de carrière politique ; et les autres aussi, ne pouvant s’y
maintenir, une fois discrédités.
Toute
autre stratégie relève d’une naïveté qui n’a pas de place dans le
combat qui doit être le nôtre aujourd’hui, ou pire encore, d’une
tartufferie politique de plus.
Ce n’est pas un nouveau parti qu’il faut créer : ce sont deux partis
qu’il faut mettre en danger sans délai ! Seule condition - avec
l’addition d’un large soutien de la rue et une présence massive dans la rue -, de l’avènement d’un nouveau contrat social à une échelle tant nationale qu’européenne.
Ne vous laissez pas piéger par ceux qui comptent sur une démobilisation massive pour triompher.
A vos bulletins de vote citoyens !
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1
- Ce patronat PS-Verts a tout voté de cette Europe qui n’est qu’un
instrument de plus à la disposition d’une mondialisation sans honneur et
sans justice.
2
– Il faut 577 députés UMP à l’Assemblée nationale si l’on veut ouvrir
une crise majeure : culbuter le système électoral et obtenir la
dissolution du PS et des Verts. Néanmoins, qu’il soit permis ici de
préciser que nous n’avons aucune confiance dans le FDG et son leader
Mélenchon qui soutient l’Euro et une Europe à 27, bientôt à 30 (plus on
est nombreux moins on a de place pour agir – voir à ce sujet François Asselineau)
, ainsi qu’un internationalisme aussi imbécile qu’inopérant (à vouloir
défendre les travailleurs de monde entier, on n’en protège aucun !) ; il
va sans dire que ce soutien tactique au FDG relève simplement du bon
sens étant donné la stratégie qui doit être mise en place.
3
– Que les centristes ne se réjouissent pas trop ; eux-aussi seront
balayés car, appuyés par la rue, seuls les partis et les stratégies
virils survivront : ceux qui proposeront un nouveau projet européen pour la France dans
une mondialisation d’alliances multi-polaires et pas simplement avec
l’ogre américain qui s’avèrera très vite n’être qu’un boulet sans avenir
excepté dans la perpétration d’un chaos planétaire. Que les USA
emportent l’Europe avec eux dans ce chaos est plus que certain.
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Pour prolonger, cliquez cynisme et démagogie