« l’a payé par mai 68, pour faire court »
J’appelle cela un raccourci à la Carl Lewis, Hijack !
Sur ce coup-là, il faut aussi évaluer :
- Le conflit avec Jean Monnet sur les États-Unis d’Europe : « le petit financier à la solde des Américains », « un mythe inventé, comme d’autres mythes, par Jean Monnet »...
- La conférence de presse du 15 mai 1962 qui a fait scandale chez les européistes, où De Gaulle dénonçait sans les nommer les US comme l’élément fédérateur. Il avait très bien compris qui se trouvait à la manœuvre derrière la construction européenne.
- Le traité de l’Élysée de 1962 entre la France et l’Allemagne, dynamité par les US lors de la ratification par le Bundestag en 1963 (l’Allemagne a toujours été, et est toujours la tête de pont des Yankees en Europe).
- Le conflit avec JFK sur l’indépendance de la France par la possession de l’arme nucléaire (les US voulaient déjà nous « toutouiser » en nous fourguant la leur avec le SAV).
- En 1965, le rapatriement des réserves d’or de la Banque de France stockées à la Fed de New York et Fort Knox par la Marine nationale, passant de 1958 à 1966 de 500 et 4.600 tonnes.
- En 1966, sortie du commandement intégré de l’OTAN.
- Le chef de file des pays non-alignés, etc.
De Gaulle représentait l’éternel empêcheur de tourner en rond pour les US. Vous savez, cette époque où les Américains d’origine anglaise et irlandaise formaient encore la majorité des institutions politiques étasuniennes !