Cassia a parfaitement raison.
Le « coup d’État simplifié » du Congrès réuni à Versailles a transformé l’architecture institutionnelle de l’Union (Traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007 à Lisbonne entre les 27 États membres pour pallier la non-ratification du Traité anticonstitutionnel européen par l’Irlande, Les Pays-Bas et la France en 2005). Il modifie en profondeur les deux traités fondateurs existants : le « traité instituant la Communauté européenne » (Traité de Rome de 1957), rebaptisé « Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne – TFUE » et le « Traité sur l’Union européenne – TUE » (Traité de Maastricht de 1992).
Exemple : l’ex-article 104 du traité de Maastricht (prolongement de la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973) qui interdit aux Banques Nationales à la BCE de prêter aux États, avec obligation de financement auprès du secteur bancaire privé, est devenu l’article 123,
Pour rappel, après le vote du 4 février 2008 permettant la révision de la
Constitution française, le Traité de Lisbonne est ratifié lors du vote
du 7 février 2008 grâce aux 121 suffrages « POUR » de la fausse gauche
(dont un certain Flamby 1er, mais aussi Jean-Marc Ayrault, Pierre
Moscovici, Manuel Vals, Aurélie Filippetti, Marisol Touraine…), 25
« CONTRE » et 17 abstentions.
Il ne suffit pas de regarder les conférences de FA, il faut aussi les comprendre.