@Gueguen
-Je suis d’accord avec tout ça, mais vous ne pourrez pas me dire après ça que
je focalise, comme tout homme de droite, sur des clichés bien ancrés dans le
temps...
R / Je vous ai irrité, pardonnez
moi mais je suis content, pour une fois
que c’est dans ce sens là … 
-la société de consommation
apparaît en Angleterre, bien avant 1789
R / La révolution
capitaliste anglaise ( prise de contrôle
de l’ Etat ) a démarré au cours du 17 ème siècle et pas en 1789 effectivement, mais il faut faire attention,
toute société marchande n’est pas une
société de consommation, et le consumérisme de masse n’est lui-même qu’ une
étape du processus capitaliste …
-moi j’analyse les événements au long cours, dans leur prolongement,
leur logique continue. Or, cette violence, je ne la nie pas, elle intervient à
certains moments, Elle n’est qu’un moment d’un processus qui,
lui, est résolument sournois.
R / Pareil pour moi, c’est pour
ça que je parle également de la séduction, des luttes syndicales qui ont permit l’augmentation du pouvoir d’ achat ,
de la consommation de masse , du crédit de masse , de la servitude volontaire
moderne etc. , il faut le dire et je le dis. Mais rien de tout cela n’aurait
été possible sans violence, la masse ne devait plus avoir d’alternative, il
faut le dire et je le dis également.
Je répète : violence et
séduction sont les deux mamelles de la dynamique capitaliste. Je ne vais
pas faire de hiérarchie car cela n’a
aucun sens, les deux sont indispensables pour lancer la machine.
Les populistes nient la composante séduction collective parce que le peuple est selon eux nécessairement bon et vertueux, il
ne peut pas participer à sa propre servitude, il y’ a donc un bouc émissaire responsable
de tous les maux, l’élite.
Les élitistes eux nient la composante
violence sociale impulsé par le sommet pour
potentialiser la dynamique, ils ne voient pas que les transformations sociales sont toujours
impulsée par le haut (à quelques exceptions) et ne veulent pas voir que la lutte
des classes, ça existe !
Mesdames et Messieurs, je vous
présente Morphéus et Gueguen !