Je ne connaissais pas Alexandre Melnick. J’ai par contre rencontré un certain nombre de types dans son genre lors des conventions annuelles de boîtes informatiques US dans lesquelles j’ai sévi. Des invités extérieurs bien allumés, apôtres de la modernité, de la réussite de l’entreprise globalisée, des formidables perspectives qu’offraient au monde les nouvelles technologies, du dépassement de soi et au final, du pognon qu’il y avait à ramasser.... Des prêcheurs un tantinet caricaturaux, enfantés par le système capitaliste et formatés pour la promotion du néolibéralisme.

 
Au-delà de la qualité des échanges et conforter les convaincus de son approche, je ne vois pas la plus-value politique pour Asselineau d’organiser de tels débats. Les écoles de commerce, Sciences Po, l’ENA..., sont aujourd’hui les pépinières de l’UE et la globalisation. Melnick ne déroge pas à la règle, il est mondialiste, veut lui aussi repenser l’Europe et adhère au mythe Jean Monnet (« Jean Monnet était libre », oui, il était franc-maçon !   ).

 
Quel dommage !
S’il voulait vraiment agir dans l’intérêt du peuple de France, FA devrait y mettre un peu plus de bonne volonté et changer de stratégie. Il pourrait ainsi débattre avec les starlettes de la politique sur les plateaux télé en s’adressant à des millions de Français.