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Commentaire de medialter

sur Myret Zaki répond à nos questions en vue d'une potentielle nouvelle conférence avec Étienne Chouard


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medialter medialter 3 mars 2014 16:28

Bien d’accord avec vous 2, le centre de la problématique actuelle se situe non dans le keynésianisme, mais dans l’école de Chicago, à laquelle étaient attachés Friedman et 4 ou 5 autres prix Nobel (vous savez ceux qui se font les branlettes entre eux). Or l’école de Chicago était précisément opposée à Keynes.
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C’est au sein de la City (what else) que l’Héroïque Thatcher, en fervente adepte de l’école de Chicago, et lasse d’un interventionnisme étatique trop keynésien à son goût, mit en place le libéralisme débridé de Friedman pour remettre les budgets (lire les paramètres du capitalisme captif) en équilibre au prix de millions de citoyens mis sur la paille. Une image ternie qu’elle redora simplement en envoyant son armada redonner leur nationalité anglaise aux pingouins des malouines, les anglais étant assez débiles pour laisser cette guerre sans gloire occulter l’hécatombe qu’elle perpétra sur son propre pays.
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Tout ceci ne fut que le laboratoire de ce que vit l’Europe actuellement. Toutefois la problématique est beaucoup complexe qu’on ne le pense. Je ne le développerai pas ici, car le lieu ne s’y prête pas, mais les racines de cette école sont très profondes et trahissent une forme particulière de continuité occulte du 3° Reich (à mettre en rapport avec l’opération paperclip). Car en remontant la généalogie, on tombe sur Léo Strauss (mis en place par un certain Hutchins qui cherchait à mettre le libéralisme en rapport avec la pensée antique), puis Carl Schmitt (jamais jugé à Nuremberg) et Heidegger, et on trouve au bout des branches des gens comme Paul Wolfowitz ou Rumsfeld.


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