Faire des gosses pour qu’on ne soit pas écrasés en proportion par les autres continents... Sauver la nation, pour sa gloire, sa prospérité, blablabla... Il m’a fallu du temps mais je comprends enfin pourquoi le FN est classé "extrême-droite" (même si c’est moins dangereux que l’ultralibéralisme mondialiste). Finalement les trucs importants, c’est que de l’abstrait, tout le discours concret, social, c’est du blabla d’appât. Les européens, la nation, mais jamais les humains. Riche comme il est, c’est certainement le dernier de ses soucis.
Je suis surpris et content qu’il connaisse la même histoire de Jeanne d’Arc que celle racontée notamment par Guillemin. Mais bon, s’il ne l’admire que pour ses capacités militaires et mystico-religieuses, plutôt, encore une fois, que pour ses valeurs humaines (foi, sincérité, courage)...
Y’a un truc que je viens de comprendre, et qui me semble important : ce n’est pas parce que je suis né Français de parents français, sur le sol français, que je suis assimilé. Y’a pas de distinction à faire entre les immigrés et les "de souche" : l’école ne nous rend jamais fier de la France, nous n’avons pas envie de l’aimer, nous en voyons que des côtés négatifs. J’ai commencé à être profondément fier de ce que mon pays pouvait représenter seulement depuis peu, après avoir vu "l’Histoire de France" d’Asselineau, qui trie les éléments qui peuvent nous rendre fier. D’ailleurs c’est les retours qu’il a reçu : "pour la première fois je me suis senti fier d’être Français". Dieudonné a fait un peu la même chose, en réussissant à faire chanter la Marseillaise par des gens qui ne se sont peut-être jamais senti Français avant de commencer à défendre la liberté d’expression, notion chère à notre pays. C’est ça, la France qu’on aime, c’est pas une question de naissance, d’immigration ou quoi, c’est une question de valeurs. Et ces valeurs sont complètement étouffées par le modèle individualiste ultralibéral qu’on suit, tu m’étonnes que des gens qui débarquent ici se mettent à détester ce pays qui ne ressemble pas du tout à ce qu’ils ont entendu. C’est pas moi qui les blâmerai.