C’est le mur infranchissable dont je parlais : la matrice qui nous fait croire qu’on y est déjà et qui nous vole les mots et concepts. Je trouverais dommage aussi qu’on arrive à la fin du monde avant d’avoir pu essayer une démocratie, ainsi que toutes les bonnes idées qui ne seront jamais portées par les pouvoirs du fric actuels. Notre seule chance, qui peut changer la donne, c’est encore et toujours Internet... Benjamin Bayart est un de ceux qui me donne le plus d’espoir (en restant bien pessimiste quand même), lorsqu’il parle de cette révolution apportée par Internet qui fait de chacun de nous des gens s’exprimant publiquement, ce qui est un bon début.