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Commentaire de Sentero

sur Ayssar Midani - Face à la sauvagerie de la Guerre d'Agression contre la Syrie


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Sentero Sentero 13 juin 2014 14:45

Ce qui est curieux c’est la propension à associer certains ennemis à un "cancer", un "bacille", un "virus" qu’il s’agirait de traiter, éradiquer... 


Les systèmes totalitaires font souvent pareil avec leurs ennemis (= bacille, chancre, choléra, cancer, microbe, virus, maladie du "corps" social...).
exemple :
Le principe politique national-socialiste de totalité, qui correspond à notre vision organique et indivisible de l’unité du peuple allemand, ne souffre la formation d’aucune volonté politique en-dehors de notre propre volonté politique. Toute tentative d’imposer – voire de préserver – une autre conception des choses sera éradiquée comme un symptôme pathologique qui menace l’unité et la santé de l’organisme national […]. C’est à partir de ces principes que le national-socialisme a, pour la première fois en Allemagne, développé une police politique que nous concevons comme moderne, c’est-à-dire comme répondant aux besoins de notre temps. Nous la concevons comme une institution qui surveille avec soin l’état de santé politique du corps allemand, qui repère à temps tout symptôme de maladie et qui situe et élimine les germes de destruction, qu’ils soient issus d’une dégénérescence interne ou d’une contamination volontaire par l’étranger. Voilà l’idée et l’éthique de la police politique dans l’Etat raciste de notre temps, conduit par le Führer. 
 Werner Best, lieutenant-colonel SS, « Die Geheime Staatspolizei », in Deutsches Recht, avril 1936, 
 
En gros vous développez une métaphore diabolisante hyper simplificatrice et bien peu originale...

Au plaisir

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