"Concernant Sombrun, que je ne connais pas assez, je suis pour l’instant dans l’expectative : je la trouve trop centrée sur la transe, qui n’est qu’une aspect mineur du chamanisme."
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Il me semble que le travail de Sombrun se situe plus dans l’explication fonctionnelle du phénomène de transe, d’où ce pont qu’elle bâtie entre ses expériences pratiques (comme la transe) et la Neuroscience.
Cette démarche présente l’intérêt d’élargir les frontières trop souvent rigides et exiguës de la science moderne.
Mais elle ne communique pas vraiment sur la "philosophie" chamanique, en tout cas pas dans ce que j’ai étudié...
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"Le chamanisme authentique se reconnaît quand il est devenu un mode de vie qui se pratique H24 (voir à ce sujet l’excellente oeuvre de Castaneda), sûrement pas quand il est un de ces yogas occidentaux dérisoires, comme l’a décrit Evola, qui se pratiquent entre la fin de ses 39h de boulot et bobonne qui gueule dans les oreilles.
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En effet, comme toutes les voies initiatiques, que se soit l’alchimie, la gnose chrétienne, la kabbale hébraïque, le soufisme, ect, le chamanisme est avant tout une philosophie de vie.
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"L’extase est un moyen, jamais une fin en soi, et je ne suis pas certain que Sombrun soit dans cette optique."
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Probablement pas, encore que faudrait lui demander, mais son travail n’en a pas moins d’importance au final...