@Erqar
-Je voulais préciser
qu’une banque qui est aux antipodes de la morale islamique avance caché pour
infiltré les sociétés musulmanes.
------> Mais ce n’est même pas une question d’avancer
caché. Si la morale islamique était si morale que cela, il n’existerait pas de « finance
islamique ».
Rappelle toi c’est ce dont on discutait avec micnet qui
voulait donner une morale au capitalisme : http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/pierre-manent-nation-et-43306
Il est évident que la finance qu’elle soit islamique protestante,
catholique, hindoue ou je ne sais quoi finira de toute façon par s’émanciper du
facteur éthique.
Là-dessus, je suis déterministe,
le mouvement est impossible à arrêter
quoi que l’on fasse car il est animé d’une logique intrinsèque…
-Et je pense que
goldman sachs n’est qu’un élément et que le vrai pouvoir est à la FED
------> La Fed ne contrôle pas le monde et est loin d’être
un centre décisionnel qui détermine tous les autres.
-Je dis que si tu
connais ton ennemi et si tu te connais, tu n’auras pas à craindre le résultat
de cent batailles.
------> Oui mais je n’ai pas besoin de connaitre la vie de
l’ennemi. Ce qui m’intéresse c’est de décrypter sa force, point barre.
Et la force en politique vient des mécanismes institutionnels,
peu importe l’idéologie qui sous tend la prise de contrôle des institutions …
Combattre l’idéologie de ceux qui exercent le pouvoir au lieu
de combattre les mécanismes institutionnels par lesquels ils exercent le pouvoir, c’est lâcher la proie pour son
ombre.
-Peut être sans le
savoir tu connais la stratégie de l’ennemi qui est de verrouillé les
institutions
------> Cela fait partie du jeu, les classes dirigeantes essaient
en général de verrouiller les institutions pour garder le pouvoir, c’est la
réalité politique depuis la fondation des premiers Etats …
Donc, il est normal qu’ils essaient de garder le pouvoir et
il est normal que d’ autres essaient de le leur prendre.
Orwell
explique bien le jeu dans « 1984 » : « Au long des temps historiques, et probablement depuis la fin de l’âge
néolithique, le monde a été divisé en trois classes. La classe supérieure, la
classe moyenne, la classe inférieure ( …).
Ainsi, à
travers l’Histoire, une lutte qui est la même dans ses lignes principales se
répète sans arrêt. Pendant de longues périodes, la classe supérieure semble
être solidement au pouvoir. Mais tôt ou tard, il arrive toujours un moment où
elle perd, ou sa foi en elle-même, ou son aptitude à gouverner efficacement, ou
les deux. Elle est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle à ses côtés
la classe inférieure en lui faisant croire qu’elle lutte pour la liberté et la
justice.
Sitôt qu’elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la
classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure.
Un nouveau groupe moyen se détache alors de l’un des autres groupes, ou des
deux, et la lutte recommence. »