@ Machiavel
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S’il [l’impérialisme américain] ne le fait pas, on s’enfoncera
dans une série de troubles géopolitiques, qui aggraveront le contexte de la crise multi -systémique globale.
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Ça, on y est déjà, et ce n’est que le début. Un État qui sombre ne le fait jamais sereinement, et un gros État puissant comme les States, encore moins.
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... et la nécessité
de son existence [du gouvernement mondial] apparaitra à tous soit par le consentement général et de façon
pacifique, soit par la violence avec la crise,
guerre et la destruction.
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Pour être précis, c’est en effet l’emballage sous lequel on s’efforce de nous refourguer la came, ouais. Ça ne prouve pas par ailleurs qu’elle soit de bonne qualité, ni que nous en ayons réellement besoin.
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Si l’on passe par une concertation pacifique des nations souveraines,
les choses seront gérées dans le respect mutuel de la souveraineté, de l’intégrité territoriale
et du respect des besoins vitaux de chacun.
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C’est bien pour cela que j’ai mentionné l’ONU au début de mon commentaire. Avez-vous jamais pensé que puisqu’elle ne remplit pas ses objectifs, on pouvait au moins essayer de la réformer ? Or, voilà qu’une pensée étrange me vient - l’ONU, c’est une instance conçue pour les États... néanmoins, le NWO tel que je le vois venir sera beaucoup plus favorable aux intérêts des multinationales (j’imagine que vous avez entendu parler de ce qui se négocie dans le cadre de l’Accord Transatlantique ; transposé à l’échelle mondiale, ça promet !) ; se pourrait-il que ces dernières essayent de nous vendre "leur" version du gouvernement mondial, à dessein ?
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Mais encore faudrait-il définir l’intérêt national, qui est différent
de l’intérêt des classes dirigeantes nationales.
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Bien vu. L’intérêt national du point de vue de sa population n’intéresse personne, c’est bon pour les contes de fée. Du point de vue géopolitique on considère "national" l’intérêt strict de l’État en tant qu’acteur du système international, c’est à dire, tout ce qui contribue à renforcer sa pérennité et sa puissance.
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Mais une fois ce combat gagné,
les peuples occidentaux devrons se rendre compte que se terrer derrière des
barricades nationales ne servira à rien, seule une politique de concertation
internationale avec les pays d’ ou partent l’immigration, peut gérer le
problème.
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Il est donc dans l’intérêt des
peuples mêmes de grandes puissances qu’une instance de coordination émerge pour
gérer ce problème parmi tant d’autres.
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Dans un monde idéal, et dans votre hypothèse, j’aurais tendance à vous répondre : on revient alors à la case ONU. Or, tel que c’est parti, on risque fort de se retrouver plutôt à la case Monsanto ou Goldman Sachs, mais dotés d’un pouvoir démesuré.