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Commentaire de gerfaut

sur D'où vient la mondialisation ?


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gerfaut 12 septembre 2014 19:05
Je répondais à la question, ...ne pas tout mêlanger, analyse libérale et un phénomène comme la mondialisation, que certains veulent encourager, expliquer, mais qu’ ils n’ ont pas créé de toutes pièces.

Ce n’ est pas le pétrole le pb, c’est le prix de celui-ci, nuance, quand le baril est à 100 dollars comme aujourd’ hui les pommes de Nouvelle Zelande, on ne les trouve plus facilement chez nous, sauf erreur de ma part. C’ est déjà ça...

Je ne crois pas à une opposition du protectionnisme et du libéralisme pour nous en sortir, aujourd’ hui les pays qui s’ en sortent pratiquent les deux EN MEME TEMPS. Il faut faire les deux, ce que nous on fait beaucoup moins, car, n’ est-ce pas, pour les gauchistes, le nationalisme, c’ est pas bo.

Les peuples qui ont l’ économie la plus florissante, exportent beaucoup, donc ils font marcher la mondialisation, ils veulent bien signer tous les traités d’ échanges mais dans les faits chez eux, ils ne les respectent pas lorsque cela compte vraiment. Si on a pas un nationalisme économique planqué derrière, en gros, si on ne veille pas mordicus à ses billes, on va se faire avoir. Là est vraiment la question !

Donc il ne s’ agit pas de lutter contre tout ce qui entre, mais d’ agir là ou il y a les gros contrats.

Par exemple, on a le droit de vendre des avions aux USA, mais dans les faits les Américains n’ achètent pas l’ A380, comme le Concorde, très peu de compagnies ont acheté des Airbus sauf celles qui sont sous chapitre 11, donc en faillite et auxquelles Airbus, pour avoir des commandes, procure aussi le financement (alors qu’ elles sont en faillite, donc c’ est plus risqué). les patrolns des compagnies aériennes pas l’ état, même s’il est d’ accord, font un protectionnisme pour défendre leur pays.

Pareil, EADS a gagné l’ appel d’ offre de l’ armée de l’ air US pour le contrat géant des ravitailleurs, mais un jugement, comme par hasard, a annulé cette décision, on a refait un appel d’ offre qui a été gagné par Boeing avec pourtant un avion papier, jamais construit donc. Tant que Boeing n’ aurait pas gagné, on aurait recommencé les choses, on peut toujours trouver un prétexte pour annuler une décision.

Autre exemple, on peut vendre en Chine, mais on se fait voler ses process et très vite un concurrent chinois apparait, casse les prix avec des produits identiques.

Les Allemands défendent leurs industries et sont très liés entre eux à l’ étranger pour ce faire. Eux, leur niche, c’ est la qualité, ce qui ne se combat pas en trois minutes.

Nous, nous sommes endettés, dépendants des prêts, donc on ne maitrise plus nos frontières. On ne peut pas avoir l’ état providence, continuer de s’ endetter, des salariés trops chers et invirables, et pouvoir beaucoup exporter. Il faut d’ abord gagner de l’ argent pour ensuite le dépenser.

Vôtre histoire de prêts zéro, c’ est déjà le cas, mais les entreprises n’ empruntent pas sachant que l’ activité est proche de zéro.

Il faut récupérer ce qui nous permet de faire agir nôtre nationalisme économique, donc la maitrise, oui, de ses frontières. 

Mais il ne faut pas être économiquement trop radical, car on ne peut pas vivre en autarcie, il faut pouvoir exporter aussi. Si on se ferme les autres se fermeront aussi.





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