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Commentaire de l’argentin

sur Oliver Stone : une autre histoire de l'Amérique !


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l'argentin l’argentin 2 octobre 2014 15:25

Comme quoi tout est lié et il est clair que cette vice-présidence de Truman obtenue en lieu et place de Wallace a été un élèment déterminant de notre histoire récente comme c’est souligné à la fin de l’épisode 3.
Il suffit d’aller sur wikipédia pour voir l’importance de ce Truman (ou vraie merde comme on veut smiley ) sur le terrain du sionisme par exemple :

Truman s’intéressait depuis longtemps à l’histoire du Moyen-Orient et avait lu de nombreux ouvrages sur l’Antiquité et les événements associés à la Bible. Il était bien disposés envers ceux qui cherchaient à créer un foyer juif en Palestine mandataire. En tant que sénateur, il avait assuré les chefs juifs de son soutien au sionisme et lors d’un rassemblement à Chicago en 1943, il avait appelé à la création d’une patrie pour les juifs ayant survécu aux persécutions nazies. La création d’un État juif en Palestine était très populaire aux États-Unis et le soutien juif pouvait être décisif dans l’élection présidentielle à venir. Néanmoins, les représentants du département d’État craignaient d’offenser les Arabes qui étaient opposés à la création d’un État juif au milieu du monde arabe. Le secrétaire à la Défense, James Forrestal avertit Truman de l’importance du pétrole saoudien dans une autre guerre ; Truman répondit qu’il basait sa politique sur la justice et non sur le pétrole90. De plus, quand les diplomates furent rappelés du Moyen-Orient pour conseiller Truman et défendre le point de vue arabe, Truman leur dit qu’il n’y avait pas beaucoup d’Arabes parmi ses électeurs91.

Les stratèges politiques américains de 1947-1948 s’accordaient sur le fait que l’objectif principal de la politique étrangère américaine était l’endiguement de l’expansion soviétique. Du point de vue de nombreux officiels, la Palestine était secondaire par rapport à l’objectif de protéger la Grèce, la Turquie et l’Iran du communisme comme indiqué dans la doctrine Truman92. Truman se lassa des convulsions politiques au Moyen-Orient et des pressions des chefs juifs durant son mandat et était indécis sur la politique à adopter. Il cita plus tard que sa décision de reconnaître l’État juif avait été prise après avoir écouté le conseil de son ancien partenaire, Eddie Jacobson, un juif non-religieux auquel Truman faisait entièrement confiance91. Truman prit cette décision de reconnaître Israël malgré les objections du secrétaire d’État George Marshall qui craignait d’endommager les relations avec les pays arabes. Marshall considérait que la plus grande menace contre les États-Unis était l’Union soviétique et il craignait que le pétrole arabe ne soit perdu dans le cas d’une guerre ; il avertit Truman que les États-Unis « jouaient avec le feu et n’avaient rien pour l’éteindre93 ». Truman reconnut l’État d’Israël le 14 mai 1948, immédiatement après sa déclaration d’indépendance94,95.


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