Comme quoi tout est lié et il est clair que cette vice-présidence de Truman obtenue en lieu et place de Wallace a été un élèment déterminant de notre histoire récente comme c’est souligné à la fin de l’épisode 3.
Il suffit d’aller sur wikipédia pour voir l’importance de ce Truman (ou vraie merde comme on veut ) sur le terrain du sionisme par exemple :
Truman s’intéressait depuis longtemps à l’histoire du Moyen-Orient
et avait lu de nombreux ouvrages sur l’Antiquité et les événements
associés à la Bible. Il était bien disposés envers ceux qui cherchaient à
créer un foyer juif en Palestine mandataire. En tant que sénateur, il avait assuré les chefs juifs de son soutien au sionisme
et lors d’un rassemblement à Chicago en 1943, il avait appelé à la
création d’une patrie pour les juifs ayant survécu aux persécutions
nazies. La création d’un État juif en Palestine était très populaire aux
États-Unis et le soutien juif pouvait être décisif dans l’élection
présidentielle à venir. Néanmoins, les représentants du département
d’État craignaient d’offenser les Arabes qui étaient opposés à la
création d’un État juif au milieu du monde arabe. Le secrétaire à la
Défense, James Forrestal avertit Truman de l’importance du pétrole saoudien dans une autre guerre ; Truman répondit qu’il basait sa politique sur la justice et non sur le pétrole90.
De plus, quand les diplomates furent rappelés du Moyen-Orient pour
conseiller Truman et défendre le point de vue arabe, Truman leur dit
qu’il n’y avait pas beaucoup d’Arabes parmi ses électeurs91.
Les stratèges politiques américains de 1947-1948 s’accordaient sur le
fait que l’objectif principal de la politique étrangère américaine
était l’endiguement de l’expansion soviétique. Du point de vue de
nombreux officiels, la Palestine était secondaire par rapport à
l’objectif de protéger la Grèce, la Turquie et l’Iran du communisme
comme indiqué dans la doctrine Truman92.
Truman se lassa des convulsions politiques au Moyen-Orient et des
pressions des chefs juifs durant son mandat et était indécis sur la
politique à adopter. Il cita plus tard que sa décision de reconnaître
l’État juif avait été prise après avoir écouté le conseil de son ancien
partenaire, Eddie Jacobson, un juif non-religieux auquel Truman faisait
entièrement confiance91. Truman prit cette décision de reconnaître Israël malgré les objections du secrétaire d’État George Marshall
qui craignait d’endommager les relations avec les pays arabes. Marshall
considérait que la plus grande menace contre les États-Unis était
l’Union soviétique et il craignait que le pétrole arabe ne soit perdu
dans le cas d’une guerre ; il avertit Truman que les États-Unis « jouaient avec le feu et n’avaient rien pour l’éteindre93 ». Truman reconnut l’État d’Israël le 14 mai 1948, immédiatement après sa déclaration d’indépendance94,95.